Après un intermède assuré par son frère (Lanfia Diabaté), sa fille (Awa Diabaté) et son élève (Zoumana Diabaté), Kassé Mady fit une éblouissante entrée sur scène pour aussitôt entonner «Maliba» (Grand Mali) sous les applaudissements nourris de la salle. Une façon engagée aussi pour lui de rappeler que le Mali est cette grande nation qui restera Une et Indivisible.
S’enchainent par la suite, et souvent à la demande du public sous le charme de sa voie lancinante et des fascinantes mélodies acoustiques du Mandé, Lanaya (confiance), Tougna (la vérité), Siran-môgôgna (méfiance), le célèbre Naman, Fodé, Lanbandjôrô (destin, interprété par Awa et Zoumana Diabaté), Nbita-ifè, Jaliya dédiée au très célèbre Kéla-Balla…
C’est dire que pendant les deux heures d’horloge (21h30-23h30) qu’à durer le concert, le public ne s’est en aucun moment ennuyé.
Si la grande majorité du public (essentiellement des Maliens) présent y était pour leur adminiration pour Kassé Mady Diabaté, d’autres l’ont découvert. «J’ai entendu parler de Kassé Mady. Mais, c’est ma première fois que j’assiste à l’un de ses spectacles. Et je vous avoue que je suis émerveillé par sa voie. Sans complaisance, il est l’une des meilleures voix masculines de la musique mandingue et qui ne cessera d’éblouir le monde», confie une expatriée qui venait de se payer trois CD des œuvres de Kassé Mady en vente sur place.
Une contribution de Moussa BOLLY
j’aurais du y aller!
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