Concert de Hadja Faoutamata dite Babani Koné à l’Institut français de Bamako : Sirani nationale séduit une fois de plus le public

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Babani Kone
Babani Kone

L’Institut français de Bamako était en ébullition le vendredi 21 février au soir. À l’occasion de son deuxième spectacle dans ce lieu, la diva Babani Koné a performé un concert live de toute beauté.

 

 

En effet, l’artiste malienne, qui se produisait pour la deuxième fois après la sortie de sa dernière œuvre discographique, Maliba, a fait vibrer des centaines de fans qui sont venus la soutenir. Déjà, dès 21 heures, le temple cher à Lucien Roux, Directeur général de l’Institut français, affichait grand complet. Moment propice pour Sirani et ses musiciens de débuter les festivités.

Ils firent leur entrée sur la scène et, pendant environ deux heures d’horloge, Babani Koné a égrené son riche répertoire musical. Durant sa prestation, à travers des cordes vocales dont elle possède la maestria, la Sirani nationale a lancé des messages forts au public présent, sur la paix, l’amour, la réconciliation.

 

 

 

Un public qui, dans ce contexte sociopolitique très tendu, a sans nul doute besoin de mélodies apaisantes. Le tout fut agrémenté par la prestation du danseur Sékou Kéïta et de ses danseuses. Traditionnellement vêtue de grands boubous en bazin, la Diély moderne a su s’imposer dans son pays par son style associant le zouk, la salsa ou le jazz-mandingue à des sonorités acoustiques d’instruments traditionnels (kora, n’goni, balafon, djembé) pour le plaisir du grand public, qui n’a de cesse d’ouvrir son cœur et ses oreilles à cette belle voix.

La Diva malienne, originaire de Ségou, est une star qui incarne la femme mandingue moderne. Elle est adulée par beaucoup de femmes, qui s’inspirent de ses tenues vestimentaires. Pour son dernier album, Maliba, dédié aux cinquante années d’indépendance de son pays, elle a fait appel aux services de l’incontournable Cheick Tidiane Seck, arrangeur et compositeur de grand talent, considéré par les spécialistes comme le meilleur arrangeur malien.

Le batteur américain Will Calhoun (Grammy Awards) et le percussionniste et multi instrumentiste américain de renommée mondiale Daniel Moreno, ont aussi participé au projet, dont l’enregistrement a été réalisé au Studio Bogolan. Cet album, sorti il y à peine trois ans, a été revisité lors de ce concert inédit vendredi dernier. La Diély de valeur part désormais à la conquête d’un très large public, bien au-delà de son pays d’origine.

Bandiougou Diabaté

 

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9 COMMENTAIRES

  1. 😉 😉 😉 ,encore la belle à fait vibre la salle,bon vent à toi hadja SIRANIIIIIIIIIIIIIII,n’écoute pas les ont dit ,ma belle dix milliard de bissouuuuuuuuuuuuu

  2. c’est dommage ces personnes (oumou sangaré, babani ) et autres qui doivent vendre l’image du pays, fond tous vomir par leur peau de panthère , à quand la femme malienne en particulier et africaine en général valorisera sa peau noire éclatante, et pourtant une peau noire originale est dix mille fois plus belle qu’une peau de tcha-tcho…….

  3. La beauté et la grâce d’une chanteuse comme Babani KONE sont un plus pour l’engouement suscité auprès du public autour de ses oeuvres.
    Comme quoi le griotisme même est un art à part entière.Merci à tous les acteurs impliqués de près et de loin dans la promotion de l’art et la culture au Mali.

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