La semaine écoulée fut mouvementée avec le ” report” du show des 54 ans de la carrière de notre illustre compatriote. Un revers pour Salif Keita qui paie ses récentes prises de parole contre le président ivoirien.
Le passage annoncé de Salif Kéita à Abidjan s’est retrouvé sous le feu des critiques et protestations. Durant plus de 10 jours, en effet, les réseaux sociaux étaient en ébullition et annonçaient un rejet en vue de sa prestation dans le pays. Hélas, le concert prévu de l’ancien membre du CNT en novembre est devenu le point focal d’une controverse enflammée. Des voix se sont élevées pour exprimer un désaccord sur sa présence en Côte d’Ivoire. En cause, son soutien affiché aux actions des militaires qui dirigent la Transition et pour lesquels la star malienne fait désormais office de conseiller spécial à Koulouba.
Au fait, ses sorties hostiles à la France ont mis à mal le crédit de sympathie dont il jouissait dans un pays qui aura boosté son talent dans les années 90 et où il a longtemps entretenu des liens personnels avec le président Alassane Ouattara au point d’esquisser des pas de danse ensemble à Grand Bassam. Un instant mémorable où le gouvernement complet dansa avec l’artiste international dans la foulée de la présidentielle 2015 et qui constate avec le mutisme du Cheval Blanc de la musique dans le dossier étincelant des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.
Ce camouflet n’est par ailleurs qu’un prolongement d’une répercussion des détonations politiques de ce dossier sur le monde de la musique. L’artiste Mariam Bah avait vu son spectacle annulé à Abidjan alors que le célèbre rappeur DIDI B fut verrouillé dans le sens inverse. On peut donc se poser la question cruciale de l’avenir du boss de Djalatand dans le contexte africain. Il est connu désormais que Salif Keita a des convictions politiques très poussées qui ont provoqué ce boycott. Une mauvaise publicité qui conduit à percevoir celui qui fut inscrit au parlement panafricain comme un leader partisan, au lieu d’une personnalité consensuelle.
L’Homonyme de Domingo saura désormais qu’on ne parle pas n’importe comment et que les sorties via les réseaux sociaux sont suivies par une forte majorité silencieuse. Les ivoiriens au-devant de la fronde exigent des excuses mais nous n’avons pas encore atteint le mea culpa. À Salif Keíta de retenir toutes les leçons de ce désaveu, lui qui est conseiller spécial auprès du président de la Transition et qui demeure muet sur l’épisode.
I. KEÏTA
Les Maliens auraient fait la même chose avec un artiste qui ne respecte pas leurs dirigeants. Pour ma part et avec tout le respect que je dois à l’artiste, je donne raison aux Ivoiriens qui ont le droit d’aimer leur pays et leurs dirigeants
Salif Keïta membre du CNT, une assemblée de députés nommés par des puschistes
Salif Keïta conseiller de Puschistes à Koulouba.
Salif Keïta qui se range du coté d’un gouvernement illégitime pour insulter des dignitaires etrangers.
Pendant ce temps, l’artiste ne se consacre pas à ce qu’il sait faire avec maestria: la musique.
Au lieu de se faire conseiller, il aurait dû lui même chercher à se faire conseiller sur des questions qu’il ne maîtrise pas. Il n’a écouté que son que sa bêtise.
Une erreur monumentale que le Rossignol du Mandé aura beaucoup de mal à corriger.
L’artiste a réussi le miracle de se faire détester dans les deux pays où il réalise ses cachets les plus conséquents: La côte D’Ivoire et la France.
Désormais, il peut aller donner ses concerts à Ouagadougou, Niamey, Conakry et au Stade Omnisport de Bamako.
“L’artiste a réussi le miracle de se faire détester dans les deux pays où il réalise ses cachets les plus conséquents: La côte D’Ivoire et la France.”
Tu n’as pas honte de mentir à ce point, indigne troll français ?
Salif Keïta n’a plus besoin sur le plan musical et matériel de donner de concert en Côte d’Ivoire et en France. Salifu a désormais tout au Mali et il peut se produire dans le monde dans des pays très riches s’il le veux.
Ceux qui “détestent” et sabotent les productions de Salif Keita, ce sont les deux dirigeants politiques de ces pays, à savoir Alassane Ouattara et son maître Emmanuel Macron. Or, ces deux dirigeants sont dans leurs pays respectifs très impopulaires, très loin de la popularité de Salifu et du président de transition du Mali dont il est le conseiller.
Évidemment, les Ivoiriens et les Français ne détestent pas Salifu, au contraire ils l’adorent. Ils n’ont rien à foutre des sanctions de leurs présidents. Ils les désapprouvent même.
Dans cette affaire, les perdants sont les dirigeants politiques français et ivoiriens, ainsi que leurs peuples qu’ils privent d’une dimension importante de la culture mondiale.
Fangas,
si tu trouves que je mens, je suis un français et un troll, puisque tu es à Koulouba, va demander à Salif si il est heureux de ne plus pouvoir donner de concert ni à Abidjan ni à Paris.
Par ailleurs, ce n’est pas Le Président Alassane Ouattara qui a annulé le concert de Salif, il a autre chose à faire. C’est le public Ivoirien qui est opposé à l’arrivée à Abidjan de l’artiste.
Quant à Macron, je ne suis pas sûr qu’il connaisse le chanteur.
Tu dis que ces deux présidents sont impopulaires. C’est peut être pour cela qu’ils ont été élu à trois reprises pour Alassane et deux pour Macron.
Tout le monde peut voir sur youtube la prestation de Salif à Bassam pour fêter l’élection de Alassane Ouattara. Le Pésident Ouattara est un fan de Salif. Il a toujours aimé la musique de Salif Keïta. Je ne connais pas un seul Malien ou un seul Ivoirien Dioula qui n’aime pas Salif. Même quand on ne comprend pas le manding, on est sensible à la voix exceptionnelle de cet artiste doué.
Il faut juste reconnaître qu’il a fait une grosse erreur d’aller se mêler de politique et surtout de politique de puschistes. Mais tu n’es pas obligé de l’admettre.
Tu es complètement versé dans la propagande et la defense acharnée de tes faiseurs de coup d’Etat qui noient le Mali dans des problèmes économiques et un isolement sans precedent.
Du n’importe quoi, ton commentaire, surtout lorsque tu écris que Ouattara est un démocrate qui a été élu trois fois, alors qu’il commis un coup d’Etat interdit par la Constitution de la RCI et les textes de la CEDEAO, et que Macron aussi est un démocrate qui a été élu deux fois, alors que ce monsieur n’a pas de majorité au parlement et ne gouverne la France que sur le mode dictatorial et anti-démocratique du “49.3”.
La réalité est que les peuples de la RCI et de la France ont hâte de se débarrasser des présidents à la tête de leurs pays respectifs et d’entendre à nouveau en concert la belle voix et les belles paroles de Salif Keita.
“L’Homonyme de Domingo saura désormais qu’on ne parle pas n’importe comment et que les sorties via les réseaux sociaux sont suivies par une forte majorité silencieuse.”
Ce que les lecteurs maliens savent déjà, c’est le fait que celui qui se cache derrière ce torchon d’article parle n’importe comment au sujet de Salif Keita. En plus, il signe sa saleté avec le nom “Keita”.
Salif Keita est une icône au Mali, en Afrique et même dans le monde. Il est plus connu et respecté que Alassane Ouatta, un vassal notoire de la France dont les Ivoiriens ont hâte de se débarrasser par voie politique ou par voie naturelle.
Le monde entier s’arrache Salif Keita. Ne pas faire en Côte d’Ivoire un concert est une perte non pour Salifu, mais pour le public ivoirien, particulièrement la jeune génération d’Africains de Côte d’Ivoire qui auraient pu dire à leurs enfants dans quelques décennies “j’ai vu en concert Salif, le grand musicien malien”.
Vraiment, une saleté, cet article écrit sans doute sur commande des Françafricains !
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