Cheick Diombana, artiste musicien : «La musique c’est ma première femme»

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Cheick Diombana est un jeune artiste musicien et professeur de musique au Conservatoire Balla Fasséké. Originaire de LambidouNiakaté dans la région de Kayes, première région du Mali, et âgé de 31 ans, il affirme vivre pleinement de son art.  

Le Wagadu: Pouvez-vous retracer votre parcours?

Cheick Diombana:J’aime la musique depuis mon enfance et j’ai toujours rêvé d’être un grand musicien. Après le DEF (Diplôme d’Etudes fondamentales), j’ai été admis au concours d’entrée à l’INA (Institut National des Arts). Après l’INA et dans le but de me perfectionner, j’ai regagné le Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté pour 5ans, où je suis sorti avec un Master II en musique.

Combien avez-vous d’album sur le marché discographique?

J’ai fait un album en Espagne pour le groupe ChtienDenw. Je n’ai pour le moment réalisé aucun album solo, faute de moyens. Je te rappelle que j’autofinance mes sons et clips.

Qu’est-ce que la musique représente pour vous?

La musique représente tout pour moi. La musique, c’est ma vie, c’est mon inspiration, et c’est la seule chose que j’ai exercée toute ma vie, rien que la musique. La musique, c’est la première femme de ma vie.

Quels sont les thèmes abordés dans vos chansons ? Quelle peut êtreaujourd’hui la contribution des artistes dans l’instauration de la paix?

Lesthèmes les plus abordés dans mes chansons sont sur l’amour et la réalité quotidienne de la société.En ce qui concerne la contribution dans le processus de paix, un artiste est tout d’abord un messager. Un artiste, c’est quelqu’un qui a bon cœur envers tout le monde. Nos contributions pour la paix au Mali,c’est de chanter des chansons fortes pour que la paix revienne au Mali. Et je prie le Bon Dieu pour que le peuple malien retrouve la liberté.

Quel message fort avez-vous à l’endroit du peuple malien pour la paix et la cohésion sociale?

Je lance un appel à tous les Maliens et Maliennes de se donner la main.Carc’est l’union qui fait la force et l’amour fait la puissance ; d’abandonner la haine et la rancune, les amalgames, l’hypocrisie et les on-dit. Dans la vie, rien ne vaut la liberté ; être libre, c’est le plus important.

FatimB.Tounkara

Le Wagadu

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