Claviériste, enseignant, chef d’orchestre et arrangeur, Cheick Amadou Tidiane Seck est né en 1953 à Ségou. Son genre musical est le Jazz, funk et la musique mandingue. Il fait ses classes musicales à l’Institut National des Arts de Bamako, avant de rejoindre au début des années 70 le mythique Super Rail Band du buffet de la gare de Bamako. Ses convictions politiques et sa personnalité lui valent le surnom de Che Guevara, mais aussi quelques ennuis.
À la fin des années 70, il s’installe à Abidjan, ou Il y développe son immense talent pour le clavier, son instrument de prédilection, mais travaille également la guitare et sa voix. En 1985, il quitte Abidjan pour Paris avec Salif Keita et Les Ambassadeurs. Dès lors, il multiplie les collaborations les plus diverses et se fait une solide place sur la scène parisienne des musiques métissées, dont il est aujourd’hui l’un des principaux animateurs.
Musicien de l’ombre, après un quart de siècle d’une carrière déjà très riche, son génie se révèle au grand jour avec « Sarala » qu’il réalise en 1995 pour le pianiste Hank Jones, pilier du jazz moderne et ancien complice de Charlie Parker et de John Coltrane. Mêlant avec une grande finesse jazz classique et musique traditionnelle mandingue, Cheick ne cesse de valoriser la musique malienne dans toutes ces compositions. C’est finalement à l’âge de cinquante ans qu’il réalise son premier disque sous son seul nom, sorti en 2003. Ce premier opus est suivi d’un second en 2008, en 2004, Mandingroove, 2008, Sabaly et en 2013, Guerrier
Mais, cette carrière solo aussi tardive que réussie n’étanche pas la soif de musique de ce virtuose du clavier qui continue inlassablement d’enflammer les scènes parisiennes et maliennes tout en multipliant les collaborations tous azimuts. Devenu un véritable pivot de la scène malienne contemporaine, il produit et arrange beaucoup d’artistes maliens. Il se consacre également à la promotion de jeunes talents de la scène métissée.
Musicien surprenant et toujours égale à lui-même, Cheick Amadou Tidiane Seck est un de ces hommes qui, quelque soi les difficultés de la vie, arrive toujours à s’imposer. Son dernier album, « Guerrier », est dédié à tous les disparus qui lui sont chers et aux braves compagnons qui l’ont quitté au cours de ces 40 dernières années. Il chante également l’amour et surtout l’inégalité.
Rokya Berthé
il fait de la bonne musique même sans instruments 😆
😀
😉 😉 😉 😉 j’aime beaucoup sa voix et sa musique avec sa voix suave,bon vent à toi grand-frére 😉 😉 😉 😆 😆 😆 😆 😆
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