Au delà de la danse et de la musique depuis 34 ans, le MOURASMA a décidé de faire évoluer les choses en s’associant à des œuvres de bienfaisance à la célébration du 11 mai, une date commémorée dans le monde en souvenir à Bob Marley.
Après la distribution aux plus démunis de dons le MOURASMA se soucie de la sécurité des jeunes qui constituent l’avenir de demain, c’est pourquoi, il a pris cette initiative en s’associant à l’ANASER.
Dans sa présentation, le représentant de l’ANASER a tiré la sonnette d’alarme : « au Mali il ya eu 736 morts en 2012, 529 morts en 2013 et 671 cas en 2014 et dans le monde il ya eu 8191 victimes d’accidents en 2011 », a indiqué le représentant de l’ANASER. Et, lui d’expliquer les raisons de cette tragédie : « ce sont d’abord des facteurs humains à savoir, la consommation d’alcool, de stupéfiants, le manque de courtoisie, le non respect du code de la route » a-t-il fait savoir. La tranche d’âge exposée aux accidents, selon le conférencier tourne autour de 15 à 44 ans.
Auparavant, Ras Babina du MOURASMA est revenu sur les actes posés par Bob Marley pour l’émancipation des peuples. A en croire Baba Diarra dit ‘’Ras Babina’’, Bob est né le 6 février 1946. Nouveau né il pesait 3 kgs. Envoyé à l’école par sa mère Cedella, il quitte les bancs 6 ans après. Son argument est clair : « l’école de Babylone n’enseigne pas la sagesse et les bonnes conduites ». Il décide ensuite d’apprendre la métallique, blessé à l’œil, il abandonne ce métier. Avec Peter Torch, il fonde les ‘’Wallers’’. Il va ensuite entreprendre le tour du monde à la recherche de ses racines , il va rencontrer les 12 tribus d’Israël. Il rencontre Hailé Sélassié le roi des rois des Rasta. Il se base sur la bible et se convertit au christianisme orthodoxe.
« Il devait effectuer une visite à Tombouctou mais le destin en a décidé autrement » confie Ras Bambina. En juin 1978, il obtiendra une médaille offerte par une délégation du tiers monde, conduite par Johny Sela ambassadeur du Sénégal à l’ONU. A sa mort, le premier ministre Edward Seaga dira de lui qu’il a haussé l’image de la culture mondiale. On ne finira jamais de dire ce que cet homme a fait pour l’humanité, estime le conférencier.
Par cette activité le Mourasma vient d’apporter sa pierre dans l’édification de la nation, étant donné que la question de l’insécurité routière reste une préoccupation nationale.
Badou S. Koba