Elle fait partie des toutes dernières révélations de la musique malienne. Cette originaire de Koumakara dans la région du Mandé, est la fille d’Alou Kouyaté, agent aéroportuaire, aujourd’hui décédé, et de Maïna Diawara. Née en Côte d’Ivoire, Batoma s’est installée à Paris en 2000 et, depuis juin dernier, elle se trouve à Bamako pour la promotion de son tout premier album.
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Très tôt, Batoma apprend à chanter à côté de son grand-père, musicien et grand amateur de guitare. Mieux que tout ça, la chanson, elle l’a dans la peau. C’est, d’ailleurs, pourquoi elle n’a pas hésité, une fois en France, à être aux côtés des aînés, déjà connus, eux, dans le milieu musical. Elle fit parallèlement des études de commerce jusqu’au niveau du Dut.
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L’album, qu’elle vient de mettre sur le marché comporte deux titres, ‘’Sènèkèla’’, une chanson dédiée aux cultivateurs et un hymne à l’amour.
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Elle préfère finir complètement avec l’album, les concerts suivront. Même si son clip, il est vrai, est aperçu depuis un moment sur le petit écran et qu’elle a également participé à des concerts. À Kangaba d’abord où elle a été avec la chaîne 2. On l’a beaucoup vue lors des cinquante ans de la Radio Mali.
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Quant au genre musical, elle compte faire un peu de tout. Un mélange de traditionnel et de modernisme ; avec un peu de ‘coupé décalé’’ à l’appui. Ce qui semble, selon elle, beaucoup marcher à l’heure actuelle. Et là elle est sûre du résultat. Côté cœur et jardin, Batoma est libre : pas de mari, pas d’enfant, même pas un petit ami. En tout cas pas pour le moment. Son objectif c’est d’abord d’entrer dans la cour des grands et, apparemment pour elle, le boulot ne ferait pas bon ménage avec les histoires d’amour. Elle préfère travailler, travailler….Pour elle, quand on aime, on donne tout et il n’y a pas de raison qu’on n’y gagne pas son compte.
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Binta Gadiaga
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