Depuis son départ des Go du Kotêba, Awa Sangho ne cesse de se battre pour sa propre carrière. Une carrière solo qu’elle a entamée en 2009. Elle est actuellement aux USA, pour la sortie de son premier album solo dont le travail a commencé, il y a quelques mois. Après la composition des titres et l’arrangement, c’est le moment du travail de studio. Cela aussi va prendre quelques mois.
Cet album dont le nom n’est pas connu pour le moment, sera composé de dix titres, dont de la variété avec les sonorités maliennes, voire africaines, mais aussi de la musique pour les jeunes branchés afin que ça soit dansant dans les maquis et autres espaces de loisirs des jeunes. Si tout va bien, l’album sera terminé d’ici la fin de l’année pour le bonheur des mélomanes et des fans de l’artiste.
Pendant son séjour, Awa Sangho en a profité pour participer à l’élection miss Mali-USA. C’est elle qui a encadré les miss en chorégraphie, pour la soirée qui s’est déroulée le samedi 16 juillet dernier. En tout cas, Awa est une professionnelle de la danse, elle s’y connaît. Pour avoir été formée au Kotêtba d’Abidjan, avant de rejoindre les Go de Kotéba, un cocktail d’énergie, de fraîcheur et de modernité, mâtiné de tendresse et de respect des valeurs dont elles ont héritées.
Il faut rappeler qu’Awa est arrivée à Abidjan à l’âge de 12 ans pour y rejoindre son père qui est journaliste, Diaroukou Sangho. En fait, Awa Sangho a été élevée par sa grand-mère, qui nous a quittée il y a peu. "Ma grand-mère m’a amenée à Abidjan et m’a laissée avec mon père. J’y suis restée, j’ai été à l’école jusqu’à la classe de sixième et j’ai laissé tomber les cours pour intégrer le groupe Koteba d’Abidjan en 1988. Nous étions encadrés par Soulyemane Koly, qui est toujours le directeur artistique du Koteba", explique-telle. Aujourd’hui, après plus de 20 d’expérience, Awa Sangho veut voler de ses propres ailes. Nous reviendrons sur son premier album.
Kassim TRAORE