Artiste : Zikiri Mamadou Tangara un jeune qui innove dans sa carrière

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Le « zikr » est un rappel ou un louange à Dieu, au Prophète Mohamed (SAW) et ses disciples.

Notre  invité du jour s’est penché vers les chansons « Zikr » et ne manque pas d’inspiration. C’est un artiste qui a de beaux jours devant lui grâce à son talent. Découvrons ensemble cet artiste.

Présentation :

Je suis Mamadou Tangara, j’habite à Bancôni Djalakorodji, artiste, chanteur de Zikr. Mon père s’appelle Hamidou Tangara et ma mère Zénèbou Tangara.

Je suis de Yankasso dans le cercle de Bla, mon village natal. Je suis marié et père de cinq (5) enfants.

D’où vient l’idée du zikr ?

J’ai fait l’école coranique, mais pas à un stade avancé. Mes parents jouaient le balafon et chantaient en même temps lors des cérémonies dans notre village et dans les environnants. Bref, par amour de ma religion islamique, j’ai préféré modifier cet héritage musical en musique religieuse Zikr, chose qui me permet de contribuer dans ma religion.

Avez-vous des difficultés ?

Chaque travail a des difficultés, mais je remercie le tout puissant Dieu,  je m’en sors peu à peu. Mes parents ne se sont pas opposés, car je parle du nom d’Allah. Dieu merci, je n’ai aucun problème avec ma femme concernant la musique.

Avez-vous un mentor ?

Dans la vie, on a souvent besoin d’un mentor. Dans ce sens, Alpha Sanogo en est un et notre mentor principal est Nouhoum Dembélé. Avec eux, j’ai appris beaucoup de choses dans le Zikr.

Pourquoi le zikr ?

Le mot « Zikr » est arabe. C’est en fait un rappel. C’est comme les rappels vers la prière. Le zikr c’est chanter les louanges des Hommes de Dieu, et encore plus important c’est glorifier le nom d’Allah.

Parlez-nous un peu des instruments ?

Les instruments de musique du Zikr ont peu d’importance, c’est ce que le chanteur dit qui compte. Sinon, les arabes utilisent d’autres instruments qui leur sont communs, nous avons le nôtre. Les arabes organisent des grands festivals pour faire des louanges.

Faites-vous d’autres activités en dehors de la musique ?

Souvent, je fais la peinture. On ne peut forcément dépendre d’une seule activité. Je n’ai pas d’album, mais j’ai des maquettes et dix (10) morceaux, tous préparés pour l’album. J’ai un groupe et au moins on participe à une cérémonie par mois. Nous avons besoin de nos fans pour nous aider financièrement, matériellement ou moralement. Au-delà de tout, nous qui chantons les louanges, nous devons être exemplaires avec de bons comportements.

Votre mot de la fin ?

Mon mot de fin s’adresse à nos fans tout en les remerciant pour tous les accompagnements à notre égard.

Rokia Tangara

Source : Le Dénonciateur

 

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