Ancienne choriste de la Diva Oumou Sangaré, cette Rossignole du Wassoulou fait tabac avec sa musique du terroir. Sa particularité demeure ses musiciens qui maîtrisent leurs instruments. Le Kamalen N’Goni joué par le virtuose Drissa Sidibé, aussi l’énigmatique, percutant et jeune bassiste Youssouf Djiré dit «Djinna», jovial et très inspiré qui « envoûte » le public par ses notes. Le tableau est agrémenté par le meneur, le soliste Lassana Koné ainsi que le batteur Ladji Diabaté. Au Djimbé, Siaka Koné fait inspirer els danseurs Moussa Sidibé, Mariam Konaté ainsi que Salimata Kanté. Une équipe de choc qui « endiable » le public. En tout cas les mélomanes du «Diatigi Ya» ou du « Bolon » en plein cœur d’ATTbougou ou du « Parc des Princes », ne diront pas le contraire.
Disons que l’autre particularité de Sadio Sidibé, demeure ses thèmes musicaux axés sur els maux qui rongent notre société. Toujours habillée aux couleurs du terroir même si parfois elle aime les accoutrements à la « Tina Turner » qui sont contraire à notre culture, l’artiste que nous avons approché, accepte les critiques pour s’améliorer. Il faut remarquer la soif de l’artiste à demeurer aux côtés des populations du terroir. Toujours en concert dans nos campagnes et villes, Sadio Sidibé trop attachée à nos valeurs et coutumes, distille la bonne nouvelle dans ce sens. Prochainement, une interview inédite de la star du Mali profond.
Ardo