Cette semaine, votre journal vous fait découvrir un jeune talent. Il s’agit de Aminata Ouonogo, actrice comédienne en herbe, membre de l’UCECAO. Dans l’entretien qui suit, elle nous fait part de son parcours et de ses impressions sur le cinéma malien.
Le Guido: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Aminata Ouonogo: Je suis Aminata Ouonogo, artiste comédienne à l’UCECAO. Je réside à Bamako, plus précisément à Faladiè, en Commune VI.
Comment êtes-vous venu dans le cinéma?
Je suis venue dans le cinéma par amour, car à bas âge déjà, nos grands comédiens comme Habib Dembélé dit Guimba, Maïmouna Hélène Diarra, Fantani Touré, etc, m’ont donné tant de bonnes impressions et de l’amour pour ce métier. C’est pourquoi, je me retrouve bien dans ce milieu du cinéma.
Dans le futur, allez-vous changer de profil?
Pour le moment, je n’ai rien décidé. Mais, ce qui est clair, c’est que je compte me consacrer à ma carrière de comédienne avant d’entreprendre autre chose, à l’image de notre tante Bougougnéré qui fait de la musique et du cinéma.
Avez-vous déjà tourné dans un film au Mali?
J’ai commencé à tourner dans l’un des plus grands films de mon pays, à savoir «Les Rois de Ségou», réalisé par Boubacar Sidibé qui est un excellent réalisateur. J’ai aussi tourné dans d’autres films comme «La Concession» dans lequel je joue le rôle d’une secrétaire et d’une étudiante. Dès lors, c’est parti avec le tournage des films. Mais, au compte de l’UCECAO où je suis membre. Nous avons tourné 11 films entre autres, «La copine du patron» où je joue le rôle de la copine du patron ; «Chat sur le net» où là aussi je joue le rôle de la copine de l’actrice principale.
Des ambitions dans le futur?
Bien sûr que oui ! Je souhaite être une célèbre actrice dans ma carrière cinématographique et cela n’est possible que lorsque je suis aidée en ce sens. Alors, je demande à toutes les bonnes volontés, que ce soit du Mali, d’Europe ou d’autres continents, de bien vouloir m’aider pour la réalisation de mes rêves d’enfance. Je demande également la même aide pour mon organe, c’est-à-dire, l’UCECAO.
Vos impressions sur le cinéma malien ?
Je trouve que le cinéma malien se porte bien et nous en sommes fiers. Mais, j’avoue qu’il faut beaucoup plus d’engagement de nos plus hautes autorités du pays pour aider les jeunes acteurs et actrices du cinéma malien. Ce pays a beaucoup de jeunes talentueux et déterminés. Il suffit tout simplement de moyens
Votre dernier mot ?
Je remercie toute ma famille, l’UCECAO et surtout je ne saurais terminer sans remercier un homme digne et déterminé pour la cause des jeunes acteurs et actrices du Mali. Il s’agit de Souleymane Cissé, un homme qui n’a aménagé aucun effort pour aider les jeunes talents. Raison pour laquelle il a tenu à créer l’UCECAO. Je n’ai pas oublié les amis et tous ceux qui me reconnaîtront à travers votre journal.
Réalisée par Alima Touré