1ère édition du concours de musique‘’ VOICE 2 REP’’ : Promouvoir la gouvernance à travers la musique au Mali

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C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue le mercredi 18 janvier à l’Hôtel les Colibris sis à Magnambougou Faso Kanu que la présidente de l’Accountability Lab Mali, Mme Djiteye Doussouba Konaté a procédé au lancement officiel de la compétition de musique, dénommée : ‘’ VOICE 2 REP’’. Une compétition financée par le National Environnement for Democraty (NED) du gouvernement Suèdois. C’était en présence du Pr Massambou Wélé Diallo du conservatoire Balla Fasseke Kouyaté, de Mme Coulibaly Nafissatou Traoré chargée dudit projet.

Promouvoir la gouvernance, l’Etat de droit et l’intégrité au Mali à travers la musique, tel est le but de ce concours dénommé ‘’ Voice 2REP’’. Un concours malien visant à trouver, soutenir et mettre en relation de jeunes musiciens talentueux afin qu’ils puissent plaider pour plus de redevabilité, d’égalité et de démocratie.

A l’entame de son intervention, la présidente de l’Accountability Lab Mali, Mme Djiteye Doussouba Konaté indiquera que ce concours permettra de renforcer la capacité des jeunes artistes à faire du lobbying et à défendre leurs intérêts par le biais de l’art. Tout en leur permettant de trouver des voies socialement conscientes et de les canaliser de manière à faire évoluer les comportements et les politiques. Selon elle, ces jeunes artistes débutants seront encadrés par des musiciens de renom et des experts pour qu’ils puissent créent des chansons sur les élections, les droits humains et la redevabilité.

Selon elle, la musique devient la passerelle vers des changements plus importants dans les comportements et les connaissances. C’est pourquoi, après le concours, les organisateurs feront la promotion des chansons sélectionnées à travers divers médias et plateformes de médias sociaux ainsi que de leurs utilisations comme outils de plaidoyer. « Il y a beaucoup d’artistes de base talentueux qui sont souvent négligés au Mali. Lesquels voulant enregistrer de la musique, mais empêchés par manque de compétences nécessaires pour écrire des chansons, ou par ce qu’ils n’ont pas accès à des producteurs de musique, mais n’ont pas de fonds nécessaires pour se produire » déclare-t-elle. Avant d’ajouter que les exigences des stations de radio et des productions constituent un obstacle à leur travail. C’est pourquoi peu d’entre eux produisent des chansons positives liées à la démocratie et à la gouvernance.

En outre, elle précisera que si la musique est intrinsèquement politique, elle est souvent négative et remplie de plaintes, plutôt que de solutions. A cet effet, elle reste optimiste sur le fait que les jeunes peuvent être mobilisés pour trouver leur voie et faire pression pour le changement qu’ils aimeraient voir, tout en utilisant la musique pour définir la teneur des conversations nationales et promouvoir l’intégrité. Qu’à partir de cela, ces voix peuvent être tournées vers les autres problèmes qui sapent la redevabilité, la justice et l’égalité.

A signaler que ce projet concerne  tous les jeunes maliens afin de garantir la diversité et l’inclusion.

Par Fatoumata Coulibaly

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