Rien ne va désormais entre les paysans de la zone aéroportuaire et l’ANAC. A l’origine de cette situation calamiteuse et nauséabonde, l’attitude du nouveau directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) qui agit contre vents et marées dans cette zone en ravageant les cultures des paysans maliens sans les dédommager. Ce directeur dont l’attitude frise l’inconscience est en train de dévaster des champs plus vieux que son âge, donc avant même l’érection de l’espace en zone aéroportuaire. Cela au vu et au su des autorités et surtout du Millénium Challenge Account certainement complice et dont la structure mère est le MCC (Millenium Challenge Corporation).
Cette structure s’est spécialisée dans une pratique mafieuse qui consiste à s’abriter derrière le gouvernement qui détruit le seul espoir des Maliens (leurs champs) dans cet espace érigé en zone aéroportuaire, il y a seulement quelques années. Les Maliens avaient loué les bienfaits du MCA, mais c’était mal connaître leur intention malveillante.
Selon nos informations, des cadres maliens auraient fait savoir que la manière dont le MCA procède ne peut continuer : il s’agissait de dédommager les paysans au cas où ils empiètent l’espace réservé à une quelconque exploitation de parcelles appartenant à un cultivateur. Aujourd’hui, le MCC passe par le gouvernement laxiste du Mali pour sévir.
Actuellement, des doutes persistent sur la capacité du gouvernement américain à débourser 46 milliards de F CFA pour le projet aéroportuaire. Et chacun sait que le Mali a été retenu par le MCC projet des Aéroports du Mali, toute chose qui a permis l’acceptation du volet aéroportuaire, l’objectif visé étant de lutter contre la pauvreté dans les pays en voie de développement. Chacun sait aussi que courant 2009, les Aéroports ont entrepris la construction d’une nouvelle aérogare fret, la réhabilitation de l’aérogare – passagers, le réaménagement des salons d’honneur… Mais de là à détruire les champs des pauvres populations, il y un pas que l’ANAC et le MCC ont daigné franchir. Mais Dieu veille. Affaire à suivre.
Issiaka SIDIBE