Les plaintes se multiplient à l’endroit du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) et l’initiative de renouveau enclenchée par une frange de la diaspora fait son chemin. C’est dire que la structure a montré ses limites. Malgré son âge et le rang que l’état malien lui a accordé dans sa politique en faveur de la diaspora, nombre de nos compatriotes attendent d’être représentés à hauteur de souhait.
A croire que sa longue expérience n’a servi qu’à projeter au-devant de la scène son président Habib Sylla et à lui créer des entrées à Koulouba. Pendant ce temps, ses compatriotes attendent d’avoir un accès plus facile aux documents administratifs, de voyager en toute liberté mais aussi de disposer d’une marge de manœuvre suffisante dans le développement socio-économique de la nation. Et le moins qu’on puisse dire est que depuis quelque temps, cette diaspora est décidée à créer le changement. Pour beaucoup, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) est la solution toute trouvée. Depuis sa création, cette structure dirigée par Mohamed Chérif Haidara ne cesse de gagner du terrain. Ce qui a créé de la panique au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur qui avait jusque-là le monopole de la représentation de la diaspora. Le discours du CSDM séduit ses interlocuteurs et ses actions concrètes valent à ses compatriotes des motifs légitimes de confiance. Même les plus hautes autorités de notre pays sont conquises par cette nouvelle faitière dont elles trouvent le discours rassurant. Les ambitions affichées de lutter efficacement contre l’immigration irrégulière, de défendre ardemment les intérêts des Maliens de la diaspora et d’inciter leur participation effective au développement du pays sont entre autres les raisons d’une telle admiration.
Ce qui ne manque pas de réveiller le HCME qui tente soudainement de sortir de sa torpeur. La première réponse du HCME a été de courir aux pieds de certaines personnalités comme les Ministres pour leur demander de l’aider à garder l’exclusivité du volet Maliens de l’extérieur. Une réaction pour le moins désemparée dont l’objectif est visiblement de stopper l’ascension fulgurante du CSDM qui voit chaque jour sa longue liste de membres s’allonger. L’offensive médiatique du CSDM de ces derniers mois constitue d’une part le résultat et d’autre part la raison d’une telle adhésion
Mais les sollicitations ne s’arrêtent pas là. La Première Dame est, elle aussi, mise à contribution. La dernière activité du HCME ne suscite pas moins d’interrogations. Habib Sylla et ses camarades ont saisi l’occasion de la journée panafricaine des femmes célébrée le 31 juillet pour simuler une grande mobilisation. C’est une première et l’affaire suscite déjà des vagues. Mais le HCME peut-il encore récupérer le temps d’une journée toute sa crédibilité perdue depuis de nombreuses années ? Il est certainement très difficile de parier sur un sursaut de salut tant le HCME qui doit normalement servir d’interface entre la diaspora et l’état a sérieusement perdu la face.
Fakourou TRAORE
IL EST GRAND TEMPS QUE HCME SOIT DANS LES ARCHIVES. CA NE RAPPORTE RIEN DE BON AUX MALIENS DE L'EXTERIEUR. C'EST UN CLUB DE BUSINESSMEN QUI NE TRAVAILLENT QUE POUR EUX MEME.
Mon compatriote, si le HCME ne rapporte rien, tu parlera pas de lui pour te faire de la publicité ou comme dit ton “journaleux ” séduire les maliens. Tu en est si Conscient qu’au lieu de parler de ton Association mort né, tu est obligé toujours de parler du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur pour exister.
Cependant le mieux pour toi, c’est d’être utile aux Maliens dans ton pays de résidence, dans ta localité d’origine, Comme le fonds tous les Jours les membres des 65 Conseils de Base à travers le monde; puis en fin être utile à la faîtière Nationale.
La liberté de choisir c’est d’abord en Guinée, présente toi là, si tu as la confiance des maliens de pays, tu rejoint la MAISON MÈRE. TU N’AS JAMAIS EU LE COURAGE DE SOLLICITER LE SUFFRAGE,
SI TU TIEN A CELA ATTEND DANS CINQ ANS. CAR LE CHOIX DANS CE PAYS EST FAIT.
« Le but cherché ( Forum NDRL) a été axé sur les femmes de la diaspora malienne permettant de sensibiliser toutes les énergies afin qu’elles contribuent aux engagements de notre pays dans les processus de Rabat, de Rome et dans le plan d’Action de la Valette sur la migration initié par le secrétariat permanent et mis en œuvre par le département en charge de la promotion féminine et de l’autonomisation des femmes du HCME. Force est à souligner que cette rencontre a permis de relever le défi de la mobilisation des femmes de la diaspora dans tous les domaines de développement et leur fournir l’opportunité d’échanger entre elles-mêmes et avec leurs consœurs de l’intérieur sur leurs problèmes spécifiques, leurs aspirations, les priorités d’intervention, prendre des engagements consensuels sur des questions de préoccupations nationales relatives au genre.
Dans son allocution le Président du Haut conseil des maliens de l’extérieur, Habib Sylla, notifiera que l’organisation de ce premier forum de la diaspora féminine s’inscrit dans le contexte de la panafricaine des femmes qui traduit l’ascension de femmes leaders au niveau national, régional et international. A l’en croire, ce forum donnera l’occasion d’affirmer encore plus ce leadership des femmes maliennes et de mobiliser toutes les synergies pour contribuer au processus de développement de notre pays et à la mise en œuvre des politiques et stratégies adoptées par le Gouvernement dans le sens de la promotion de la femme d’une part, et d’autre part, d’une véritable implication des femmes aux prises de décision.
Pour le ministre des Maliens de l’extérieur, Dr. Abdramane Sylla a soutenu que les thématiques débattus s’imbriquent et touchent de nombreux domaines d’actions politiques. « C’est pourquoi, dans notre approche des différents enjeux de la migration dont le caractère transversal est évident, nous avons mis à contribution tous les départements ministériels et les organisations de la société civile intéressés » a-t-il dit. Avant d’indiquer la paix et la réconciliation nationale demeurent la clé de voûte de toutes ces entreprises et la sécurité est indispensable pour tous les investissements.
La Première dame a indiqué que femmes maliennes de la diaspora ont fini de prouver leur engagement plus qu’exemplaire pour le développement du pays. « Leur contribution se mesure en termes de transferts financiers et techniques. Ce forum devrait seulement légitimer l’action des femmes de la diaspora mais surtout renforcer leurs capacités, en fournissant des moyens d’assurer leurs besoins d’autonomie, afin qu’elles puissent s’insérer dans les circuits de production et à accéder au cercle fermé des prises de décisions »
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