Un malien nommé Adama Banou a été tué de sang-froid et à bout portant au Port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Son corps criblé de balles a été retrouvé mardi dernier, le 23 mai 2017. Le ministre des Maliens de l’Extérieur n’aurait pas levé le petit doigt malgré un appel au pied de la représentation diplomatique malienne dans la capitale économique ivoirienne.
Selon nos sources, Adama Banou travaillait au port d’Abidjan depuis belle lurette avec une certaine réussite dans son travail. Un succès professionnel qui, visiblement, aurait suscité des jalousies chez certains de ses collaborateurs ivoiriens. Ce qui expliquerait son assassinat entre dimanche et mardi, 21 et 23 mai 2017.
Les enquêteurs auraient privilégiés la piste du complot impliquant des gendarmes ivoiriens travaillant au port. Car pour passer le poste des gendarmes au port, il faut payer un bakchich.
Selon une source proche de l’enquête, Adama a quitté sa maison familiale dimanche et ce n’est que le troisième jour de sa disparition que son corps a été retrouvé criblé de balles avec des traces de sévices corporels.
Cet assassinat vient gonfler le nombre de victimes dans les rangs des ressortissants maliens à Abidjan où la plupart d’entre eux ont trouvé la mort entre le Canal et le port. Déjà 5 Maliens ont trouvé la mort en un mois à Abidjan. Mais, malgré ce carnage, c’est le silence radio au ministère des Maliens de l’extérieur.
Dans tous les cas, l’assassinat d’Adama Banou a semé la panique chez les ressortissants maliens en Côte d’Ivoire. En dépit de l’implication de l’ambassade, la peur est toujours perceptible !
Hachi Cissé
Cet article est à connotation ivoirophobe , comment conclure sur le champ sur des oui-dires que c’étaient des ivoiriens qui en-jalousaient cette victime innocente , Helas cela arrive partout , il y a des ivoiriens qui se font tuer aussi au Mali , mais l’on n’accuse pas directement les maliens, cela peut être un règlement de comptes entre individus, hélas il est difficile d’affirmer des informations non vérifiés…alors arrêtez de mettre de l’huile sur le feu…
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