Pour la stabilisation du Mali : «La diaspora malienne a son mot à dire», dixit le Président du CSDM !

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Suite aux évènements dramatiques survenus à Ke-Macina, les 11 et 13 février dernier, et à Gao, le 18 janvier 2017, le Conseil National de la Société Civile  du Mali (CNSC) a exprimé ses vives préoccupations à travers un point de presse à son siège, sis à Hamdallaye ACI 2000.  Le Président du CSDM et non moins chargé de la migration et de la diaspora au CNSC  a profité de cette tribune pour inviter les Gouvernants à impliquer la diaspora malienne  dans la gestion de la crise qu’est en train de traverser le Mali.

 Après avoir gardé un long silence, le CNSC s’est  fait entendre en se prononçant sur la situation politico-sécuritaire nationale du moment. Dans une déclaration adressée à la presse, le Président du CNSC a exprimé ses consternations suite aux évènements survenus à Gao dans le Nord, et à Ke-Macina, dans le Centre du pays avec les affrontements ethnique advenus entre Bambaras et Peulhs.

Le Président du CSDM et non moins chargé de la migration et de la diaspora a profité de cette tribune pour  demander aux Gouvernants d’impliquer la Communauté des Maliens à l’Extérieur dans la gestion de la crise que connait actuellement le pays. Au Mali, une personne sur trois vit à l’Etranger. Leur apport n’est pas négligeable dans le développement du pays, dans la vie de la nation. Non seulement, ils sont les soutiens de leurs parents restés au pays, mais ils font aussi des réalisations dans divers domaines socio-économiques: construction d’infrastructures scolaires, sanitaires et  routières. Ils développent également des relations commerciales entre leurs pays de résidence et le nôtre.

Parlant de la  crise de 2012, Haïdara dira qu’elle a été jugulée grâce à l’argent  envoyé par les Maliens de la diaspora à leurs parents restés au pays et cela via les Banques, les transferts par Orange Money, Wari, etc.

Pour le retour d’une paix durable et définitive au Mali, le Président du CSDM demande d’impliquer des Maliens de la diaspora. Pour ce faire, on doit les consulter, écouter et mettre au cœur des discussions et échanges sur tous les sujets intéressant la vie de la Nation. Notre entrée au CNSC s’inscrit dans ce cadre.

Une interpellation à peine voilée formulée à l’adresse des Responsables du pays qu’il invite à prendre en compte les préoccupations des Maliens de l’Etranger dans la gestion de la crise actuelle. Un véritable plaidoyer que vient de faire  le Président du CSDM à l’endroit des dirigeants maliens.

Ambaba de Dissongo

 

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