Au menu des travaux, la présentation de la Politique nationale de Migration par Boulaye Kéita, Conseiller technique au ministère des Maliens de l’Extérieur. Ensuite le Coordinateur du programme Tokten s’est longuement étendu sur le transfert du savoir à travers les expatriés nationaux.
Enfin, le Dr Mamadou Moussa Bah, Président de Cluster for Africa, a édifié les participants sur les extensions du réseau de coopération entre les membres de Cluster pour un partenariat polono-africain multiforme.
Dr Broulaye Kéita, lors de sa présentation, a tout d’abord fait remarquer la forte attention et la volonté politique nationale portée sur la diaspora. Avant d’ajouter que la volonté commune, partagée par les autorités, les collectivités, les populations, leurs partenaires techniques et financiers, les acteurs opérationnels et institutionnels, à développer des initiatives pour faire de la migration un atout certain pour le développement était manifeste.
Assurer la protection et la sécurisation des migrants et des membres de leurs familles, mettre en place des mécanismes et des dispositifs de gestion appropriés, pour mieux organiser la migration, mobiliser et valoriser les apports des diasporas pour réduire la pauvreté et soutenir le développement national, faire du Mali un carrefour ouest-africain de dialogue et de concertation sur les migrations sont certains axes importants de la Politique malienne de migration. Pour terminer, il dira que l’objectif global consiste à mieux gérer la migration afin qu’elle contribue au développement durable du pays.
Pour sa présentation du Tokten Cluster for Africa, Dr Broulaye Kéita a insisté sur le fait que la diaspora malienne est très riche en hommes et femmes d’expérience, qui doivent apporter leur expertise au développement du pays. Il a expliqué que la fuite des cerveaux est préjudiciable aux efforts de développement, dans la mesure où certains secteurs d’activités manquent de ressources humaines qualifiées, qui se trouvent à l’étranger. C’est dans ce sens que le programme Tokten a été mis en œuvre en 1998, sous le leadership du PNUD, pour «rapatrier les savoirs maliens».
Mamadou Moussa Bah a présenté Cluster for Africa comme étant un partenariat polonais-africain multiforme. Pour lui, il s’agit d’un transfert de connaissances, d’une augmentation des exportations polonaises de biens et services et de technologies innovantes, d’un développement des importations des pays africains et d’une création de coentreprises scientifiques, culturelles et sociales.
Cela s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour atteindre un avantage concurrentiel grâce à la coopération des entreprises choisies, les recherches, qui développent la technologie de l’entreprise polonaise en fonction des marchés africains (innovation directionnelle tenant compte des facteurs du marché et de l’environnement), comme par exemple la construction et aménagement des surfaces, une coopération à long terme basée sur la formation du personnel en Afrique (agriculture et élevage) et les transferts de technologies polonaises vers l’Afrique.
Objectifs spécifiques, assister la mise en œuvre et soutenir toutes les initiatives de recherche, de développement et d’autres formes de coopération, générer des solutions innovantes pour renforcer la compétitivité des membres du Cluster, mettre en œuvre toutes les initiatives soumises par un membre et développer la coopération entre les participants.
Échanger des informations et expériences grâce au réseautage des acteurs opérant dans le pays et à l’étranger, promouvoir la Pologne sur les marchés africains, coopérer dans le domaine de la médecine et participer au développement en tant que partenaire sérieux sont les autres ambitions de Cluster for Africa.
Pierre Fo’o Medjo
