Politique nationale de migration : 120 milliards de FCFA pour faire de la migration un facteur de développement

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Le ministre des Maliens de l'extérieur, Abdrahamane Sylla
Le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdrahamane Sylla

Avec le slogan ” faisons de notre cher pays, le Mali, un eldorado “, le lancement de ce projet se tient à une période où l’actualité est dominée par des naufrages successifs d’embarcations de jeunes africains, particulièrement maliens, qui ont tenté de rejoindre les côtes européennes. Le dernier tristement naufrage remonte au 16 avril avec à la clé 800 morts dont 200 Maliens.

Face au drame de l’immigration irrégulière, le Mali, à travers le département de tutelle, a multiplié les initiatives pour une bonne gestion du phénomène. Il s’agit, entre autres, de la campagne de sensibilisation accrue sur les risques et les dangers de l’immigration clandestine dans les localités de grands départs, l’assistance apportée aux Maliens en détresse,   l’appui aux migrants de retour grâce aux projets de réinsertion, la sensibilisation à travers les missions à l’étranger pour attirer les investisseurs de la diaspora vers le Mali.

Pour le ministre Sylla, pour une gestion équilibrée de la migration, il y a une nécessité impérieuse de stimuler une approche commune entre les partenaires des pays de départ, de transit et d’accueil et avoir comme priorité la mise en œuvre de mesures concrètes et la mobilisation des ressources humaines et matérielles.

Selon Abdoulaye Konaté, le directeur du Cigem, le programme va se concentrer autour de 8 axes majeurs qui permettront de protéger, valoriser, renforcer, améliorer les connaissances sur la migration et réadapter les conditions d’entrée et de séjour d’établissement  au Mali. Les relations qu’ils entretiennent avec le pays sont intenses car ils ont réalisé un transfert de 431 milliards de Fcfa en 2012.

Malgré ces initiatives, le contexte actuel exige de nouvelles réponses. Ce qui a conduit à la création de la politique nationale de migration (Ponam). Avec cette politique, il s’agira de mettre en œuvre un mécanisme pour favoriser l’investissement de la diaspora et organiser la migration légale. Cette volonté se traduit par la création d’emplois dans les principales zones d’émigration du pays afin de fixer les populations sur leur terroir d’origine. Elle permettra aussi de mieux connaitre la réalité du flux migratoire dans le dessein de lutter efficacement  contre ce fléau et de sécuriser davantage le séjour  des maliens de l’extérieur  dans leur pays de résidence. Il s’agit d’impliquer davantage les maliens de l’extérieur  dans le processus de développement et d’appuyer les migrants  de retour afin d’assurer leur réinsertion dans le tissu économique national.

Rappelons que les Maliens vivants à l’étranger sont estimés à 4 millions

      F. Mah Thiam KONE

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3 COMMENTAIRES

  1. Idée intéressante. La réussite de ce projet sera fonction :
    1- du sérieux avec lequel les concernés potentiels (au Mali et à l’extérieur) seront écoutés;
    2- du sérieux de l’encadrement et du suivi.

  2. Mme Fanta DOUCANSE, l’omnipotente, l’omnisciente, l’intouchable et l’inamovible DFM du Ministère des maliens de l’extérieur. Tant celle-là est DFM de ce Département le Docteur SYLLA ne peut rien faire de concret.

    Qui peut dire le contraire ?

    Lisez plutôt ces dénonciations avec preuve à l’appui sur ses pratiques.

    GROS SCANDALE AU MINISTERE DES MALIENS DE L’EXTERIEUR

    La DFM attribue des marchés à son fils et… verse des salaires indus à la fille de la présidente de la commission d’attribution du marché…

    Elle ne s’est pas contentée de faire attribuer le marché à son chérubin. Elle a aussi fait recruter la fille de la présidente de la commission chargée de l’attribution dudit marché. Un retour d’ascenseur ?

    Il s’agit de la Directrice des Finances et du Matériel (DFM) du Ministère des Maliens de l’Extérieur. Son Département vient en effet d’octroyer un marché de fournitures de matériels informatiques à une société dénommée «LYG Technologie SARL» à l’adresse suivante : Faladjè Sema, Rue 889, Porte 239, Tél : (00223- 66.93 12 73

    Le marché a été attribué suite à un appel à candidatures auquel ont postulé deux autres sociétés, dont «IKHLASS INTRENATIONAL SARL»Faladjè Sema: 66. 93.50.60, et la société «Rose Commerce» : Garantiguibougou, Tel : 66.73.80.38.

    Ces deux dernières ont soumissionné respectivement à hauteur de 2.138.150 F CFA et 3.037.000 F CFA. Autrement dit, le moins-disant ne pouvait être que « LYG Technologie SARL ». Alors, adjugé !

    Mais seulement voilà : «LYG Technologie SARL» appartient au nommé Sadio Doumbia, et non moins rejeton de Madame la Directrice des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens de l’Extérieur. C’est le moindre mal.

    Les deux entreprises «concurrentes», à savoir, «IKHLASS INTRENATIONAL SARL» et «Rose Commerce» constituent également son patrimoine. Il s’agit, en fait, de sociétés écrans dont l’objet est d’assurer un semblant de concurrence.

    Ce n’est pas tout : les offres en question ont été analysées et évaluées par une commission composée de Mme Camara Fatoumata Diakité, chef de Division Approvisionnement et marchés publics par intérim (malgré qu’elle soit de la catégorie « B1″ et sensée être à la retraite puisqu’elle est née le 27/07/1956, contrôleur des impôts avec N°Mle 414-15 S quand on sait que les agents de la catégorie B1 vont à la retraite à l’age de 58 ans) à la date du 05 février 2015. Mme Camara Fatoumata Diakité, qui a déjoué le départ à la retraite, n’est autre que l’amie de Madame la DFM du Ministère des Maliens de l’Extérieur.

    Et ce n’est pas tout, le véhicule personnel de la grande dame Mme Camara Fatoumata Diakité est régulièrement réparé sur le budget d’Etat.

    Et en contrepartie, la fille de cette dernière a été recrutée en qualité d’agent de saisie au sein du même département ministériel. Elle répond au nom de Hawa Camara, numéro matricule, 0143368T et perçoit ici un salaire net de 54.914 F CFA. Mais le saviez-vous ? Elle (Hawa Camara) travaille déjà au compte de la BHM (voir document).

    Une fonction qui ne lui permet nullement de s’acquitter de ses responsabilités au niveau du Ministère des Maliens de l’Extérieur. D’ailleurs, rares sont ici les membres du personnel qui l’ont aperçue, ne serait-ce qu’une seule fois. Allez donc savoir pourquoi.

    Décidemment, l’idée de «La famille d’abord» et de république des neveux font leur petit bonhomme de chemin au Mali.

    Batomah Sissoko

    Quand elle était DFM du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme précisement en 2011.

    Ministère de l’Artisanat et du Tourisme: La DFM prise en flagrant délit de népotisme.

    Au moment où le Président de la République instruit à la justice l’ouverture de tous les dossiers du BVG, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, certains Directeurs Financiers et du Matériel (désormais ex-DAF), qu’on pensait plus honnêtes que leurs prédécesseurs limogés, pratiquent le népotisme, la surfacturation et la multiplication des contrats fictifs. Au nombre de ceux-ci se trouve en première ligne Mme Doumbia Fanta Doucansé, du ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

    La nomination de cette dame, en janvier 2011, par l’ancien ministre N’Diaye Bah avait suscité des inquiétudes au sein du département de l’Artisanat et du Tourisme. Celles-ci se sont révélées aujourd’hui bien fondées, en raison des pratiques malsaines qui ont droit de cité au niveau de la Direction Financière et du Matériel du département.

    Tout d’abord, tenez-vous bien, Mme Doumbia Fanta Doucansé a cassé tous les contrats de prestation de services qu’elle a trouvés sur place. Ensuite, elle a confié certaines de ces prestations à son fils, Sadio Doumbia, à sa fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, au mari de sa fille, Karim Coulibaly (un fonctionnaire de l’Etat qui a quand même une société de prestation de services) et à sa sœur, Aminata Doucansé.

    Cette dernière a bénéficié de plusieurs marchés de gré à gré, portant sur des montants peu élevés, oscillant entre 1 et 3 millions de nos francs. Le dernier contrat qu’elle a obtenu date du 16 août 2001 et est relatif à l’achat de «produits alimentaires» pour un montant de 1, 227 millions de FCFA, avec un délai d’exécution de deux jours. Cette somme lui a déjà été versée, dans le compte bancaire n°3314769020171-88, ouvert dans les livres d’Ecobank au nom de Doucansé Aminata. Chaque trimestre, elle se voit régulièrement attribuer un tel montant.

    Le fils de Mme la DFM, Sadio Doumbia, s’est vu également octroyer des marchés de gré à gré. Au nom de la société Lyg Technologie qu’il dirige, l’entretien et la maintenance des appareils informatiques lui ont été confiés, pour un montant annuel de 7 millions de nos francs, convenu d’un commun accord avec sa mère, qui représente pour la signature du contrat dit simplifié le ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

    Mme Fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, agissant au nom et pour le compte d’ASS Services Sarl, s’est retrouvée dotée d’un gros marché de 44,977 millions de nos francs, pour la «fourniture de consommables de bureau». C’était le 29 mars 2011. L’argent est déjà tombé dans son compte bancaire, n°01001021142590009-83 ouvert au nom de sa société à la BCI.

    Le mari de cette dernière, Karim Coulibaly, fonctionnaire de l’Etat travaillant au CICB, responsable d’une société dénommée Référence CG (commerce général) créée pour les besoins de la cause, enlèvera un autre marché relatif à l’achat de «consommables», pour un montant total de 7 millions de nos francs.

    Ce n’est pas tout. La Directrice des Finances et du Matériel du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Doumbia Fanta Doucansé excelle aussi dans la surfacturation de «marchés dits fictifs». De quoi s’agit-il? Nos sources précisent qu’elle se procure des liquidités auprès d’opérateurs économiques de la place et qu’en lieu et place du remboursement, elle fait engager des factures fictives, à concurrence du double de l’argent emprunté. Ensuite, à travers un avis de crédit, les opérateurs concernés se font payer par le Trésor public (nous reviendrons sur les détails de ce type d’opération au besoin). Les prestataires impliqués dans cette pratique sont connus. La tête de pont est un certain Cheick Fanta Mady Sanogo, de N’Golonina. Vous n’en croirez pas vos yeux: en l’espace de cinq jours, il s’est vu attribuer trois contrats de 9,4 millions de FCFA chacun. Le premier, en date du 15 juillet 2011, est relatif à la «confection de banderoles, de badges, de bandes d’identification et de tee-shirts imprimés en couleur». Le deuxième, en date toujours du même 15 juillet 2011, est relatif à «l’achat de balle de tissus creton et de balle de coton vibre (sic)». Le troisième marché, en date du 19 juillet 2001, porte sur la «fourniture de matériels sanitaires». Voilà comment le bienheureux Cheick Fanta Mady Sanogo a enlevé plus de 28 millions de nos francs en cinq jours, pour des prestations plus que douteuses. Sinon, comment comprendre que le département de l’Artisanat et du Tourisme ait besoin de tant de «matériels sanitaires». En outre, en2011, ce ministère n’a organisé pour l’instant, à notre connaissance, aucun événement grandiose, nécessitant des banderoles et des tee-shirts à hauteur de plus de 9 millions de nos francs. Idem pour l’achat de balles de tissus et de coton fibre. Allez-donc demandez aux artisans, s’ils ont reçu quoi que ce soit de tout cela.

    C’est tout simplement de la grosse magouille et des marchés fictifs. A suivre.

    Chahana Takiou.

    Ministère des Maliens de l’extérieur : Une DFM spéciale

    Elle s’appelle Mme Fanta Doucansé elle est la DFM du ministère des maliens de l’extérieur, son nom est régulièrement cité dans des dossiers qui ne peuvent qu’être que de la malversation et de la corruption pure et simple. Avec son comportement peu professionnel, l’ex DAF du ministère de la culture ne passe pas inaperçu pour la simple raison qu’elle n’a pas laissé une bonne image à ce ministère. Sitôt nommée au ministère des maliens de l’extérieur, les pratiques anciennes s’installent.

    Après avoir amené tous ceux qu’elle peut amener comme personnel à son nouveau poste de DAF, la dame met en place son réseau. D’abord pour museler le ministère elle coupe le téléphone au secrétariat du secrétaire général, ensuite chez le ministre et en même temps son fils quitte la maison pour venir faire des heures au téléphone du ministère alors qu’il n’y est pas employé. Le personnel n’a pas accès au téléphone, mais son fils en fait une affaire de bien patrimonial.
    Le personnel de ce ministère vit un calvaire sans précédent. Les simples coups de fils ne sont plus possibles. Les missions du ministère sont gérées sur des biens du personnel, la maintenance des véhicules est devenue rare à tel point que la plupart des véhicules du département sont à l’arrêt faute d’entretien. La puissante DFM ne dote plus le personnel du ministère des dotations mensuelles, elles sont soit détournées ou destinées à d’autres
    personnes hors du ministère. Depuis les 25 kilogrammes de sucre du mois de carême, le personnel ne reçoit ni lait, ni sucre a fortiori le café. Même pour les stages au niveau du de l’APEJ, Mme la DAF envoie ses parents. Une situation que le personnel vit mais ne veut plus se laisser faire, car ils entendent saisir le ministre Abdramane Baba Sylla connu pour ses prises de position véridique. Les jours de Mme Doucansé semblent comptés désormais à la DAF, car de son ancien ministère de la culture à l’actuel ministère des maliens de l’extérieur, son nom revient régulièrement. Mais la situation du pays a changé et l’intolérable n’est plus permis dans le gouvernement Mara.

    Diakaridia CAMARA

  3. C’est dommage de voir ce qui se passe dans notre pays dans ce Ministère incapable depuis la nuit des temps. Comment des maliens ne peuvent pas avoir pitié à des maliens? Ce Ministère à toujours été doté de Ministres incapables et c’est le cas aujourd’hui.

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