Après l’adoption du plan d’action du gouvernement de transition par le conseil national de transition (CNT), nous avons tendu notre micro à quelques citoyens pour savoir ce qu’ils en pensent. Décryptage !
« Mon avis sur cette question est que sur l’architecture du Plan d’action Gouvernemental, les préoccupations majeures ont été prises en compte. Cependant, j’ai remarqué que les questions spécifiques des Maliens établis à l’extérieur n’ont pas été prises en compte », a fait remarquer Mamadou Lamine Bané, historien et membre du Haut conseil des maliens de l’extérieur.
Il s’agit, précise-t-il, de la réinsertion de nos compatriotes de retour dans une situation de détresse, les difficultés liées à l’obtention des documents comme la carte Nina, le passeport, CIC… Pour lui, ces problèmes auraient pu être résolus par l’adoption de l’avant-projet de loi portant rétablissement de l’identité, recommandé par le Hcme dans le cadre du projet Paescis.
Notre interlocuteur a cité aussi la sécurisation des migrants maliens en situation de détresse, notamment en renforçant le Comité national d’assistance aux migrants en situation de détresse, en matière de recherche et de sauvetage des migrants disparus entre autres et la mise à disposition des ressources adéquates pour la prise en charge des actions de réinsertion des migrants de retour.
En tant que membre du Hcme, M. Bane sollicite les politiques publiques pour renforcer la confiance des investisseurs maliens établis à l’extérieur dans leur potentiel individuel et dans leur territoire, la mise en œuvre des recommandations du DNI et des Journées de concertations nationales portant sur le recensement, l’enrôlement et la prise en compte des Maliens établis à l’extérieur pour les futures élections de députés, entre autres.
« Ces problèmes sont si importants à nos yeux qu’ils devraient figurer dans les actions programmées. Mais, il a fallu plusieurs interventions des membres du CNT, notamment ceux mandatés par les Maliens établis à l’extérieur, pour que le PM fasse quelques promesses. Nous espérons qu’il va les tenir. Il est temps de sortir notre pays de cette marginalisation des Maliens établis à l’extérieur dont on ne parle que s’ils revendiquent », regrette Bane Mamadou Lamine.
Dramé, un Malien résidant en France, de renchérir : « Sauf erreur de ma part, le Plan d’action du Premier Ministre Choguel Maïga ne mentionne pas la diaspora. J’espère que le chef du gouvernement intégrera la diaspora malienne, forte de cinq à six millions de personnes, et prendra en compte les préoccupations des Maliens établis à l’extérieur. Chaque malien de l’intérieur comme de l’extérieur souhaite une bonne réussite de la transition », souhaite-t-il.
Qu’à cela ne tienne, les Maliens établis à l’extérieur prient tous pour un retour rapide de la sécurité dans notre pays, car il n’y a pas de développement possible sans sécurité. Une union sacrée est nécessaire pour stabiliser le pays qui souffre depuis janvier 2012.
Adama DAO
SI LES MALIENS DE L’EXTERIEUR VEULENT PARTICIPER A’ LA POLITIQUE MALIENNEN QU’ILS AILLENT S’INSTALLER A’ BAMAKO, SINON ILS DOIVENT SE CONTENTER D’EXPRIMER LEURS OPINIONS PAR LE CANAL DE L’INTERNET. RASBATH A CERTES ENSEIGNER L’EDUCATION CIVIQUE A’ DES MILLIERS DE MALIENNES ET DE MALIENS MAIS MES PROPRES ANALYSES ME DISENT QUE SES COMITE’S CDR SONT DEVENUS DES GANGS. ILS FONCTIONNENT COMME DES ORGANISATIONS CRMINELLES! L’ENTENTE QUI EXISTAIT AUSEIN DES COMMUNAUTE’S MALIENNES DE L’EXTERIEUR, N’EXISTE PLUS!!!
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