Non renouvellement du bureau des Maliens établis à l’extérieur : Le vice-président de l’organisation donne des éclaircissements

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La non tenue des assises pour le renouvellement du bureau du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, la participation de l’organisation à la concertation nationale du 10 au 12 septembre 2020, les préoccupations majeures dans le Conseil National de Transition, ont été entre autres sujets débattus par le vice-président des Maliens établis à l’extérieur, Mohamed Sidibé, entouré de ses camarades. C’était le vendredi dernier, le 23 octobre 2020 au siège de l’organisation.

Corona Virus oblige ! Les frontières ont été fermées partout dans le monde, a dit le vice-président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur. Comment, dans ces conditions, l’on peut faire venir des délégués résident à l’étranger ? s’est-il interrogé.  Il a fait savoir que sur les 77 pays figurant sur le répertoire des Conseils de base des Maliens de l’extérieur, aucun n’a fait d’objection sur les rencontres statutaires, compte tenu de la situation sanitaire créée par la pandémie au plan international. La Covid-19 a constitué effectivement un cas de force majeur qui justifie amplement le report du Conseil d’administration et de la Conférence dont la tenue nécessite le regroupement de plusieurs centaines de personnes, va-t-il indiquer. Aussi, selon le vice-président, avec le ralentissement des activités à l’extérieur et au Mali à cause de cette même maladie, leur président à reporter le renouvellement, tenant compte des prescriptions sanitaires et sécuritaires liées à la pandémie et imposées dans plusieurs pays. C’est compte tenu de tous ces facteurs que le report du conseil d’administration qui devait se tenir en avril est justifié par ce cas de force majeur, a-t-il fait savoir. Et, au vice-président d’ajouter que ceci ne saurait rendre le bureau actuel illégal, d’autant plus que tous les participants ainsi que les autorités maliennes ont été informés dans les délais requis. Par ailleurs, le vice-président a fait savoir que les principales préoccupations du HCME ont été prises en compte aussi bien dans la feuille de route que dans la Charte de la transition, notamment : le choix de la terminologie figurant dans la Constitution, à savoir les « Maliens établis à l’extérieur » au lieu de la Diaspora ; la présence effective des Maliens établis à l’extérieur au sein du Conseil National de Transition qui est appelé à  être l’organe législatif de la Transition chargé d’adopter les reformes. Aussi, le HCME entend y représenter l’ensemble des Maliens établis à l’extérieur pour rester un acteur majeur des changements dont le pays a besoin dans tous les domaines pour que soit prise en compte la dimension « Migration et Développement » dans toutes les politiques publiques au Mali ; l’obtention de la création d’une collectivité publique dédiée aux Maliens de l’extérieur. Pour lever toute équivoque, le vice-président a  fait savoir que le mandat est volontiers dans l’organisation et celle-ci ne reçoit que 30 millions de FCFA par an des autorités, tandis que les charges s’élèvent à 400 millions de FCFA. C’est pour dire que les membres qui l’animent n’ont aucun intérêt à tirer. Il s’agit d’un engagement patriotique pour ces bonnes volontés qui n’ont d’autres soucis que d’amoindrir la souffrance de leurs compatriotes à l’étranger et participer pleinement au développement du Pays. D’ailleurs, le vice- président, Sidibé, dira que le HCME n’est pas resté en marge de l’effort des Maliens depuis l’éclatement de cette crise en 2012. Et, le HCME s’est toujours investi pour un Mali épris de paix, de justice et d’équité. C’est pourquoi, l’organisation n’a pas faibli en apportant sa contribution dans la construction de l’édifice nationale, a-t-il conclu.

Fakara Faïnké

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