Les transferts de fonds réalisés par les travailleurs maliens vivant à l’étranger à destination de leur pays d’origine se sont établis à 586,1 milliards FCFA (893,45 millions d’euros) fin 2021 (19% des autres pays de l’UEMOA, 44,1% des pays de la zone euro et 36,9% du reste du monde), contre 534,97 milliards FCFA (815,5 millions d’euros) l’année précédente, soit une augmentation de 51,13 milliards FCFA, selon les données de la BCEAO.
Dans le détail, il ressort qu’au sein de l’UEMOA, ce sont les travailleurs migrants résidant en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso qui ont envoyé le plus d’argent, respectivement 56,9% ; 21,3% et 13,1% des fonds en provenance de l’Union. Concernant la zone euro, la France et l’Espagne ont prédominé, alors qu’au niveau des autres pays, la République du Congo, le Gabon et les Etats-Unis ont constitué les principales sources des envois de fonds des migrants maliens.
Les envois de fonds sont par moment être un moyen de survie économique et social pour les familles de migrants et réduisent incontestablement la pauvreté et favorisent la scolarisation des enfants, même s’ils contribuent aussi à augmenter les inégalités entre les ménages qui peuvent envoyer des migrants et les autres. Les transferts d’argent permettent aux ménages d’améliorer leurs conditions de vie et donc leur bien-être. Ils peuvent également réduire les inégalités face à l’éducation et la santé et donc favoriser le développement économique : si un ménage acquiert un revenu supplémentaire, les enfants pourront aller à l’école au lieu d’aller travailler et pourront y rester plus longtemps.
Toutefois, le consensus que l’on peut retenir est leur impact tout à fait net sur la réduction de la pauvreté.
En Afrique subsaharienne, les transferts des migrants ont un impact direct sur la réduction de la pauvreté et des inégalités.
Ces migrants sont souvent également organisés dans des associations de village et effectuent en plus des transferts individuels ciblant leurs familles, des transferts collectifs à travers leurs cotisations aux comités de village organisés dans l’immigration. Ces transferts collectifs sont directement destinés à l’investissement dans les infrastructures d’eau, routières, d’écoles, etc.
M.Yattara
CETTE MÂNE FINANCIÈRE EST POURTANT MAL UTILISÉE AU MALI, LES FAMILLES GASPILLENT AU LIEU DE CREER DES EMPLOIS , ON BOUFFE ET ON S ASSOIT, NÔTRE FILS OU FILLE RESTE SOUS PRESSION LÀ BAS, LE TÉLÉPHONE SURCHAUFFÉ AU ROUGE, ON EXAGÈRE TOUT, ON SOUTIRE DE L ARGENT À QUELQU UN QUI S ESCLAVAGISE VOLONTAIREMENT, SE SACRIFIE MAIS RIEN N AVANCE À LA MAISON RIEN. SI LE GOUVERNEMENT POUVAIT AIDER À LA CREATION D EMPLOIS SUR AU MOINS TROIS ZONES KAYES, GAO ET BAMAKO POUR QUE CES FONDS TRAVAILLENT.
Comments are closed.