Le chef du gouvernement Malien, Moctar Ouane, a lancé hier à Bamako la conférence de haut niveau pour la mobilisation des compétences intellectuelles de la diaspora pour l’emploi au Mali. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers et les représentants de la diaspora malienne.
-maliweb.net- L’objectif de cette conférence de niveau est d’accélérer le développement économique du pays, créer de la richesse et des emplois durables et lutter contre la pauvreté…
Le Mali dispose d’une importante communauté à l’extérieur qui est estimée, à peu près de 6 millions de personnes, selon le secrétaire général du ministère des maliens de l’extérieur, Dr Tangara Néma Guindo. D’après elle, le gouvernement malien, à travers ce programme, voudrait recourir aux compétences techniques et intellectuelles de la diaspora pour en faire d’elle l’un des piliers du développement social et économique du pays. Et de poursuivre que ce programme lancé pour une durée de cinq ans aura un rôle de transfert de compétences pour soutenir le secteur privé, la formation professionnelle et de soutien au secteur clés tels que la santé, l’agriculture, l’informatique…
Présidant la cérémonie inaugurale, le premier ministre, Moctar Ouane, a, d’emblée, salué l’initiative des deux ministères en ajoutant que le gouvernement de la transition accorde un ordre de priorité à la mobilisation des compétences extérieur pour soutenir l’emploi. Et de poursuivre que le Mali dispose d’une importante communauté vivante à l’extérieure et estimé à 5 millions de personnes. Celle-ci, a-t-il dit, est composée d’investisseurs, d’experts hautement qualifiés et des techniciens connus pour leur savoir-faire. « En 2017, la diaspora malienne a injecté par des canaux officiels 538 milliard FCFA dans l’économie du Mali », a rappelé le premier ministre, qui se dit favorable au mécanisme innovant de transfert de connaissances par l’intermédiaire des nationaux expatriés (TOKTEN). Le chef du gouvernement a promu que les ministères sectoriels seront associés à ce programme. Lequel, faut-il le rappeler, entre dans le cadre de l’application de la politique nationale de la formation professionnelle, de la politique cadre du développement, de la promotion de la jeunesse…
Ce programme a bénéficié le soutien de partenaires financiers, qui mobilisés en grand nombre de lors cette conférence inaugurale, se sont engagés à le soutenir. Parmi ceux qui se sont engagés les structures du système des Nations unies, l’AFD, l’EU, le Royaume de Danemark, la Chine etc. Certains comme l’UE, AFD et le Royaume de Danemark sont déjà engagés dans le terrain en soutenant les programmes de formation professionnelle et l’employabilité des jeunes.
Durant deux jours, les participants vont travailler à la mobilisation des ressources financières et techniques nécessaires de la diaspora. Au sortir de ces travaux, le Mali disposera d’une cartographie des acteurs pressentis pour la mise œuvre de ce programme et réalisera un diagnostic approfondi sur la formation professionnelle de l’emploi. A cela s’ajoute à la capitalisation et la mutualisation des expériences extérieures, la disponibilité d’une cartographie des compétences et des expertises de la diaspora, l’établissement des conditions techniques opérationnelles…
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Ils doivent avoir l’amour de leur pays. Cela sera leur contribution pour le développement économique du Mali. Le pays regorge d’expatriés talentueux qui sont disponibles à mettre leur savoir et richesse au service de leur patrie. Pour ce faire, il faut des conditions d’insertion favorable pour le transfert de technologie et de savoir; forme de coopération Diaspora-Gouvernement à exploiter. Dossier à suivre de près sinon les fonds alloués pour la circonstance seront détournés.
Rares sont les Maliens vivant à l’étranger qui n’ont aucune intention d’investir voire retourner s’installer définitivement au Mali. Les Maliens de la diaspora ont un amour inconditionnel envers leur pays d’origine et veulent généralement contribuer à son développement d’une façon ou d’une autre. Mais l’équation n’est pas si simple à résoudre :
1. Les conditions sécuritaires actuelles ne sont pas propices aux investissements importants ou même au retour définitif d’un émigrant au Mali.
Solution : L’État doit d’abord sécuriser le pays pour rassurer les populations et les potentiels investisseurs.
2. Le manque d’accès de façon stable à l’électricité est un frein à tout type de développement.
Solution : Le gouvernement Malien doit avoir plus d’ambitions en matière d’accès à l’électricité.
3. Le manque de main d’œuvre locale qualifiée est un facteur qui intimiderait tout potentiel investisseur.
Solution : La diaspora peut certainement contribuer à la formation de la main d’œuvre. Mais, pour pouvoir former quelqu’un à se servir bien d’une calculatrice, la personne doit d’abord posséder des connaissances de bases en mathématiques. Cette responsabilité revient au gouvernement Malien.
4. La corruption généralisée dans l’administration publique et au niveau de la fiscalité tue l’économie malienne depuis des années.
Solution : Il faut promouvoir la transparence pour lutter efficacement contre la corruption.
Il faut les chasser et les ramener au pays
Les site internet contenant des banques de CV en ligne sont une mine d’or
Car en plus de leur compétence ils amèneront leur réseau
C est une source de richesse énorme pour le Mali
Et un levier sur lequel Moctar a raison de sa appuyer car sinon c est les autres pays qui profitent et nous on restera dernier
Courage et force a vous Moctar pour l inspiration du modèle chinois que vous voulez appliquer au Mali
La plupart seront intéressés mais il faut les traiter correctement
Aussi bien qu ils le sont a l extérieur
Et la ils viendront même bénévolement si ils ont les moyens
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