A ce jour, Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta, vous avez promis dès qu’un Malien de l’extérieur a respecté ses droits dans le pays étranger et s’il est opprimé par des gens, ils vont savoir qu’il n’est pas tombé du ciel. Monsieur, vous étiez ému jusqu’aux larmes et ce jour nous avons su que vous étiez consentant et que vous vous intéressez aux problèmes des Maliens de l’extérieur. Donc, Monsieur, je vous sollicite pour faire la lumière sur le cas d’un Malien de l’extérieur que je suis, opprimé, dont les droits sont bafoués et emprisonné pour une cause invraisemblable en Mauritanie.
J’ai quitté Nouakchott la nuit du 25 juillet 2010 par un vol qui a transité Dakar et je suis arrivé à Bamako vers minuit passé, le 26 juillet.
J’ai diné le jeudi soir 29 juillet à Bamako au domicile de l’honorable Cheik Ahmed Diarra, député de Mopti, en présence du Pr Tioulenta, parlementaire Adéma. Le vendredi 30 juillet 2010, j’ai rencontré à l’Assemblée nationale du Mali le Pr Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée, actuellement président intérimaire du Mali, en présence du Pr Tioulenta.
Je devais retourner samedi soir, 31 juillet 2010, sur Nouakchott. Arrivé à l’aéroport de Bamako, j’ai trouvé un policier du nom de Coulibaly qui m’a dit que le vol est reporté au dimanche, 1er août à 7h. De l’aéroport, je suis retourné au domicile de Cheik Ahmed Diarra à Faladié où j’ai passé la nuit et le lendemain matin, j’ai pris le vol pour Nouakchott avec Cheik Ahmed Diarra et sa fille Zahra.
Je demande à l’Etat malien et à l’Ambassadeur du Mali en Mauritanie de faire la lumière sur cette affaire, car j’ai fais mon devoir en Mauritanie, mais je n’ai pas eu mes droits. J’ai été élu à Rosso en Mauritanie par l’Assemblé régionale des Maliens, comme Secrétaire général du Conseil régional des Maliens en Mauritanie, en présence du président national du Conseil Mamadou Cissé et son vice-président, Souleymane Doucouré. Ma mission a consisté à faire respecter le statut et le règlement intérieur du Conseil sur toute l’étendue du territoire mauritanien, pour un mandat de 5 ans de 2005 à 2010. J’ai rendu ma démission le 22 mai 2009, car on m’avait nommé président de l’association Yereko Mali à Nouadhibou. Le 27 septembre 2009, j’ai apporté la demande de la lettre de reconnaissance de l’association à l’Ambassade, où j’avais joint la liste des membres de l’association, le statut et le règlement intérieur.
Le même jour, l’Ambassadeur m’a remis la lettre de reconnaissance de l’association où c’est écrit que nous avons le soutien personnel de l’Ambassadeur et de celui de l’Ambassade du Mali.
Après, nous avons commencé à collaborer avec l’Ambassadeur et nous avons organisé une conférence sur les relations entre la Mauritanie et le Mali, en présence de Mariem Dadda, ex-première Dame de la Mauritanie. Nous avons aussi accueilli ensemble, à deux reprises, le président du Mali en Mauritanie. Nous avons eu également à accueillir le ministre de la Pêche du Mali, Dr Téréta, à Nouakchott.
L’Ambassadeur est venu lui-même parrainer l’anniversaire de l’association à Nouadhibou, accompagné de l’honorable député Cheikh Ahmed Diarra et il nous a félicités pour le siège de l’association qui permet d’accueillir les Maliens nouvellement arrivés à Nouadhibou et pour la lutte contre l’immigration clandestine et la sensibilisation sur la lutte contre le Vih-Sida.
Monsieur le président vous êtes au courant que je suis en garde à vue pendant un mois et demi isolant de tout le monde. J’ai subi plusieurs façons de tortures à cause d’un crime que je n’ai pas commis. J’ai été arrêté injustement pour un meurtre. Le meurtre a eu lieu en juillet 2010 et en ce moment précis je me trouvais à Bamako. Mon arrestation a été fait que deux ans après le meurtre ; j’ai apporté toutes les preuves qui prouvent mon innocence mais cela n’a servi à rien et je suis condamné à la perpétuité.
Ça fait plus de d’une année et dix mois que je suis en prison, en train de payer un crime que je n’ai pas fait. Jusqu’à ce jour je n’ai reçu aucune visite de l’ambassadeur. Monsieur le président, lors de votre investiture vous nous avez promis devant toute la diaspora que si un malien subissait du tort en dehors de son pays ils sauront que ce malien n’est pas tombé du ciel et aujourd’hui je suis dans mon propre sort, je compte sur le TOUT LE PUISSANT mais aussi sur vous. Veuillez Monsieur le président de la République du Mali accepté l’expression de mes salutations respectueuses.
NB :
N° 11542009, numéro de transmission du dossier de l’association Yereko Mali au ministère de l’Intérieur en Mauritanie. N° 25882009, numéro de l’association au niveau du ministère de l’Intérieur ; N°4882010, numéro d’enquête de moralité au ministère de l’Intérieur.
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