De plus en plus, au lieu de servir, de rapprocher et de soutenir les Maliens de la diaspora, le haut conseil devient un facteur de destruction et de division de nos compatriotes. Pour sonner le glas Habib Sylla et ses acolytes viennent de tripatouiller les textes à leur seul vouloir en violant l’article 22 des Statuts et Règlement. C’était lors de leur fameux Conseil d’Administration taillé sur mesure contre les vice-présidents.
Ce joyau qui a suscité tant d’intérêts devenant un exemple pour presque toute l’Afrique francophone vole petit à petit en éclat. A cause de certains politiques qui s’immiscent pour assouvir leur désir et leur pouvoir.
“Rien ne sert de courir, il faut partir à point.”, dit un adage. Après qu’il se soit fait élire par la force de l’argent, Habib Sylla et ses laquais ne désarment pas. Ils s’emploient à gérer cette association comme leur entreprise alors que c’est une gestion associative. Dans cette sale besogne, ils sont soutenus par un ministre contesté et sans scrupule et un ambassadeur dont le parti n’est qu’un petit cercle de famille.
Alors que dit l’article 22 du chapitre 2 sur la révision ?
Chapitre 2 de la révision
Article 22 : Seule la conférence des Maliens de l’extérieur est habilitée à la révision des statuts et règlement.
Et le chapitre 1 des instances en son article 10?
Chapitre 1 des instances
Article 10 : La conférence est l’instance suprême chargée de définir les orientations du Haut Conseil. Elle statue et adopte le programme d’activités du bureau exécutif. Elle procède à l’élection et au renouvellement du bureau.
Qu’à cela ne tienne, ayant servi à visage découvert l’actuel président pour son élection, nombreux de nos compatriotes sont en train d’être traités comme des ennemis. Par le seul vouloir de Habib Sylla et l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso Amadou Soulalé. Ainsi, ils s’emploient à détruire certaines personnes pour des raisons inavouées. C’est certainement le cas des vice-présidents des bureaux locaux. Bien que détenteur de poste au sein du bureau national, Habib et ses acolytes tentent de les éliminer. Ils décident de remplacer les vice-présidents élus par les présidents de base. Et là c’est une pyramide renversée. Ce qui est contraire à tous les textes du Haut Conseil.
Finalement, les uns et les autres se demandent contre qui et quelles sont les cibles privilégiées ?
Décidément, des têtes sont mises à prix pour parvenir à cette sale besogne. Mais, pour combien de temps ?
En effet, ce fantôme de conseil d’administration devait, au préalable, faire l’objet de discussion interne. Afin d’être adopté vis-à-vis des pays d’accueil et surtout en conformité avec les textes de base de toute association. Bien qu’ayant une autonomie de gestion, le Haut Conseil relève de l’Etat. Il ne doit pas alors se prévaloir de texte qui met en mal l’existence de ses acteurs sur le terrain. L’on se demande alors si ce nouveau texte a été réellement discuté au service juridique du département de tutelle avant d’être mis à la place publique pour une quelconque adoption voire application.
En tout état de cause, en sa forme actuelle, il est encore un échec au vu et su du ministre Abdramane Sylla. Celui-ci qui reste sous le joug de la colère des Maliens de l’Extérieur pour une signature de l’accord de réadmission.
En outre, il faut signaler que depuis un certain temps les Maliens se ruent sur le conseil supérieur de la diaspora. Rien que pour leur sérieux, leur engagement et leur souci pour le bien être général des Maliens de l’extérieur.
Nous y reviendrons !
Ousmane COULIBALY