Dans le cadre de la protection des Maliens de l’Extérieur et de leur réinsertion après le retour au bercail, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) reste attaché à sa vocation de rassembler les Maliens de la diaspora afin qu’ils contribuent au développement du pays. Dès 2009, cet Haut Conseil a été reconnu par l’Etat malien comme une organisation d’utilité publique.
Contrairement à l’affirmation du président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne(CSDM), Mohamed Cherif Haidara, selon laquelle, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur(HCME) est une simple association, tout comme le CSDM et d’autres du genre. Pure mensonge. Car, il ressort que le HCME, faitière de la diaspora malienne, créée le 11 novembre 1991 est reconnue d’utilité publique par le Décret N°09-594/P-RM du 03 novembre 2009. Un décret qui différencie le statut du HCME à des simples associations, créées à des centaines à travers le Mali.
En conférence de presse, le jeudi 25 juillet 2019 à la maison de la presse du Mali, les responsables du HCME ont informé l’opinion publique nationale et internationale sur le rôle et la mission de l’organisation qu’ils dirigent, née à la demande de la conférence nationale souveraine de 1991, ayant pour mission de rassembler tous les Maliens de l’extérieur de façon inclusive, les représenter, contribuer à leur protection physique et ou de leurs intérêts, s’assurer de leur implication dans le processus de développement économique, social et culturel de notre pays, afin de bâtir ensemble un Mali prospère et rayonnant.
Fidèle à sa mission, selon les conférenciers, le HCME a assisté nos compatriotes en situation de détresse.
Dans les pays où les Maliens de l’extérieur sont confrontés à des difficultés comme en Angola dans les zones minières, en Mauritanie avec le problème de titre de séjour, en Libye, en Algérie ou ailleurs, les représentants du Conseil de base apportent tous leurs soutiens et suivent de près chaque situation, selon les conférenciers qui affirment travailler de concert avec les autorités de Bamako.
« Nous sommes liés au gouvernement par un partenariat fécond. Le HCME a suffisamment d’autres tâches plutôt que de parler à tout moment dans les medias », souligne Mamadou Lamine Bah, ajoutant qu’ils ne peuvent rapporter comme information que ce qui est certifié à la source.
A la question de savoir s’ils ont pris connaissance des cas de Maliens décapités en Libye, Mamadou Lamine Bah répond : « nous n’avons pas connaissance des Maliens égorgés en Libye. Demandez plutôt à celui qui vous a dit que des Maliens ont été égorgés en Libye ».
A ses dires, le HCME est une organisation bien structurée et décentralisée et chacun fait son travail, là où il est.
Ces précisions du HCME interviennent après que le CSDM eusse, lors de sa dernière conférence de presse, informé l’opinion publique sur la situation des Maliens de l’extérieurs, notamment en Libye où certains en détention seraient « égorgés » par la suite comme des moutons de Tabaski.
Estimés à plus de 4 millions de Maliens à l’étranger, le nombre de Maliens de l’étranger enrôlés sur le fichier biométrique RAVEC est de 1.760.000.
La diaspora malienne transfert environ 500 milliards de FCFA par an dans notre pays. Un chiffre largement supérieur à celui de l’aide publique au développement apportée par les partenaires bilatéraux.
Ousmane MORBA