Le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne, CSDM, a animé un point-presse le mercredi 07 octobre, au siège de la structure. L’objectif de cette sortie médiatique était de dénoncer la mise à l’écart de la diaspora du gouvernement de transition.
Comme beaucoup d’autres organisations, le CSDM s’est vu ignoré par les autorités dans la constitution du gouvernement de transition. Après analyse de la situation sociopolitique, le CSDM sort de son silence et dénonce la mise à l’écart des Maliens de l’extérieur.
Selon le président du CSDM, les autorités ont décidé d’ignorer la présence des Maliens de la diaspora dans le gouvernement de transition. « Cette décision est déplorable », a estimé le président Mohamed Chérif Haïdara. Pour lui, elle apparait comme une mesure de discrimination frappant plus de 6 millions de Maliens établis à l’extérieur.
Cette mesure d’exclusion est plus qu’incompréhensible dans la mesure où le CSDM a toujours contribué positivement, au nom de la diaspora, à la stabilité du pays, rappelle Mohamed Chérif. La participation au DNI ; la négociation avec la CEDEAO dans le contexte de soulèvement populaire ; la facilitation pour le rapprochement entre la Coordination des mouvements de l’Azawad et les autorités de la transition ; la participation du président du CSDM au collège de désignation du président et du vice-président de la transition en sont quelques exemples.
Au regard du rôle important de la diaspora sur le plan social et économique, le CSDM réclame une plus grande prose en compte des maliens de l’extérieur dans l’organe législatif de la transition, le CNT. Pour le président du CSDM, une présence massive des représentants de la diaspora dans le CNT sera de nature à rassurer la communauté de nos compatriotes de la diaspora.
Oumar SANOGO