Suite à l’expulsion d’une centaine de binationaux ou maliens de l’extérieur à l’Aéroport international de Sénou à Bamako venant des vols Turkish Airlines et Corsair dans la nuit du 14 et 15 janvier 2024, des associations comme le Haut conseil des Maliens de France et d’autres acteurs, dans un communiqué d’alerte conjoint, ont exprimé leur vive préoccupation. Elles demandent de rendre possible immédiatement la délivrance de visas sur présentation d’une preuve de filiation malienne ou de toute pièce d’identité délivrée par les autorités maliennes.
les acteurs signataires du communiqué conjoint sont : CNJME, Haut conseil des Maliens de France, Cefom, Association Kanta Sigui, Agence Investir et Réussir au Mali, Association unitaire, Association réussite possible, Association de développement Kayes, Association Guélékan, Fédération des association maliennes de France, Collectif des femmes pour l’intégration et le développement, Association des 7 villages de Bakounou en France, Association des jeunes pour le développement de Kodié, Association Kiyé Kurumba, Association des jeunes d’Aourou en France, Association pour le développement de Somankidi, Association Diyabougou espoir des enfants, Association Khery Lemounou de Nahaly, Union pour le développement et le désenclavement de Selefely, Association Soumpou Kafo, Association de Gagny développement, association Leya Djama, Association Solidarité Diayabougou en France, Association des jeunes Barouéli en France, et tous les concitoyens fragilisés par la situation.
Ces associations ont exprimé leur vive préoccupation parce qu’elles trouvent que la longue histoire du Mali est faite d’hospitalité. Ensuite, c’est la première fois que le Mali expulse ses ressortissants de l’extérieur. Dans le même communiqué, elles ont fait savoir qu’elles ont suivi le communiqué du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine ainsi que les différentes compagnies qui desservent le Mali. Elles ont expliqué que les premières interpellations reçues de la part des compatriotes portaient sur le caractère brusque de la décision, aucune communication publique préalable n’ayant été faite pour informer de cette nouvelle mesure.
“Seul le passeport malien ou le visa, à l’exclusion des autres pièces, permettront désormais l’accès au territoire malien. Le 24 janvier 2024, un autre communiqué du Consulat qui stipule de délivrer de visas sous condition d’avoir sa carte Nina ou sa carte biométrique ou passeport périmé. Faut-il rappeler que le problème fondamental est l’arrêt de l’enrôlement de la carte Nina qui conditionne l’obtention d’un passeport ! Nous rappelons de ce fait que les visas sont suspendus depuis le 10 août 2023 entre la France et le Mali, et l’accès préalable de la fiche Nina pour l’obtention d’un passeport rend la pratique impossible. En effet, depuis plusieurs mois, la diaspora est confrontée aux conséquences de l’arrêt de l’enrôlement de la carte Nina qui conditionne le passeport. La première conséquence de cette situation est la difficulté pour les Maliens vivant en France, soit du renouvellement ou de l’acquisition de leur titre de séjour, rendant aujourd’hui nombre de Maliens “sans papiers” avec son cortège de perte d’emploi et leur expulsion de la France. Nous sommes tous les jours interpellés sur cette situation. Par ailleurs, cette situation a des répercussions sociales et économiques directes pour leurs familles et pour le Mali. Pour rappel, la diaspora malienne envoie plus de 812 millions d’euros par an au Mali, dont 245 millions d’euros proviennent des seuls ressortissants maliens vivant en France. Selon la Banque mondiale, le Mali occupe la 9e place des pays recevant le plus d’argent de la diaspora et la 3e place parmi les pays francophones. Nous nous inquiétons profondément que toutes ces difficultés et ce projet de loi sur l’immigration en France ne feront qu’aggraver la vie des compatriotes vivant en France et affecter leur contribution au développement du Mali”, déplorent les associations.
Pour une meilleure condition de vie des Maliens, pour une cohésion unité du peuple qui transcende les frontières, et pour préserver leur pleine capacité à prendre en charge les familles restées au Mali et à contribuer au développement du Mali et de ses territoires d’origine, les associations demandent aux autorités maliennes d’autoriser l’acte de naissance pour l’acquisition du passeport avant la remise en état de la carte Nina.
“Dans tous les pays du monde entier, ce principe est la règle”, ont-elles dit. Les associations demandent aussi d’autoriser toute pièce d’identité nationale à accéder au territoire national du Mali ; de rendre possible immédiatement la délivrance de visas sur présentation d’une preuve de filiation malienne ou de toute pièce d’identité délivrée par les autorités maliennes.
Siaka Doumbia
Un junte de débiles , pauvres maliens……
DU JAMAIS VU !!! LA HONTE!!! DU N’IMPORTE QUOI!!!!
SOUS PRÉTEXTE D’AVOIR UNE DENT CONTRE LA FRANCE, ON REFUSE À SES PROPRES RESSORTISSANTS BI NATIONAUX DE RENTRER CHEZ EUX VOIR LEURS FAMILLES ET SE RESSOURCER.