Les enfants maliens du Gabon, heureux récipiendaires, “pleurent” leur Ambassadeur, Diadié Yacouba Dagnoko

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La Mutuelle des Enseignants Maliens du Gabon (MEMAG) organise depuis quatre ans, dans une atmosphère conviviale et fraternelle, des cours gratuits  aux enfants maliens  mais ces derniers  ne bénéficieront pas de remise de prix, contrairement à l’année dernière, l’Ambassadeur étant en fin de mission.

Pour la quatrième année consécutive, les membres de la MEMAG ont dispensé, avec professionnalisme,  amour et détermination,  les traditionnels  cours gratuits aux enfants de des ressortissants maliens  candidats aux examens du brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du baccalauréat.

Par ailleurs, ces jeunes n’ont pas déçu leurs  encadreurs et les résultats des examens  ont été très satisfaisants. Au BEPC sur 39 candidats,  seuls deux élèves ont échoué soit 94,87% et au  baccalauréat, 29 sont  admis sur 31 soit 93,54%.  Mais ces heureux récipiendaires pleurent leur Ambassadeur. En effet, ils ne bénéficieront pas des mêmes prix de félicitations que leurs prédécesseurs, M.  Dagnoko étant en fin de mission.

Depuis la création de la MEMAG, ses membres  ont entretenu de bonnes relations  avec l’Ambassadeur. Après leur présence à la cérémonie organisée par le Corps diplomatique, jeudi 20 juillet, pour le retour de Son Excellence  au Mali, ils sont venus lui  rendre une visite de courtoisie, vendredi 21 juillet,  à la Chancellerie, et ont profité de cette occasion  pour lui exprimer, de manière sincère et de  vive voix,  leurs remerciements pour tout ce qu’il a fait pour eux ainsi que pour toute  la communauté malienne.

M.Dagnoko avait pris,  l’année dernière,  l’initiative d’encourager  la motivation et le désir d’apprendre chez les jeunes maliens par la récompense des meilleurs d’entre eux, pour qu’ils puissent affronter sereinement un monde de compétition et d’excellence. C’est ainsi qu’il avait institué une remise des cadeaux à tous les enfants maliens encadrés par la MEMAG qui réussissent à leurs examens. Comme aucune autre autorité n’ayant  pris l’initiative de poursuivre cette oeuvre, les enfants se contenteront cette année  de leurs parchemins.

D’autre part, en plus de l’instruction que ces enfants acquièrent, l’endroit  où ces cours sont dispensés constitue  un lieu de rencontre, d’échanges et de partage des connaissances pour les enfants, qui vont se connaître, se fréquenter et consolider des relations fraternelles fortes.

 

Moussa Danioko, depuis Libreville

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