La nouvelle est tombée comme un couperet au siège de cette association défenseur des droits de nos compatriotes établis à l’étranger ; selon nos informations, Moussa Samaké, c’est de lui qu’il s’agit, a été convoqué le matin du courant à la Police Centrale d’Alger sans qu’il sache de quoi il s’agit. En bon citoyen, il répond à l’autorité. C’est là que les policiers lui feront savoir qu’il a tenu des propos outrageants à l’égard de leur pays dans nos colonnes. Ce qui nous surprend. Pire, on lui reproche d’avoir parlé du Maroc positivement, ce qui n’est pas vrai. Bien au contraire, Moussa Samaké, a plutôt salué la justice algérienne dans ses décisions de justice opposant nos compatriotes à des algériens qui abusent d’eux, et aussi salué les autorités de ce pays lorsqu’il accompagnait des compatriotes qui ont été expulsé de ce pays en violation de leurs droits humains et qui avaient abandonnés leurs biens sur place. Ce qui est aberrant après avoir été présenté à un juge, celui-ci le condamne à un an par sursis et ordonne qu’il quitte le Commissariat Central d’Alger, où il est toujours détenu sans qu’il ne sache les raisons. En réalité, dans cette affaire, Alger ne sachant pas comment avoir le CSDM qui a menacé de porter plainte contre elle pour ses expulsions massives d’africains au sud du Sahara violant leurs humains et autres au vu et au su de l’opinion nationale algérienne et internationale, a pris Moussa Samaké comme bouc émissaire. Cette réaction d’Alger en nous surprend guère ici à Mali Demain, puisque nous l’avons toujours dénoncé tout en erspectant ce pays frès dont nos autorités d’antan ont pesé pour permettre à ses patriotes de se libérer du joug français. Que des fils du mali soit traité de la sorte, nous agace et nous indigne. Ce qui ne fera jamais baisser ou détourner le combat pour la liberté et le respect des droits humains. Alger ne saurait faire exception. Nous savons, que c’est un pays démocratique où la séparation des pouvoirs est réelle mais, que comprendre donc le traitement infligé à notre compatriote qui a eu comme crime de défendre les droits de ses compatriotes.
La Rédaction