CSDM : La défense des Maliens comme cheval de bataille

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Depuis plusieurs années, le Conseil Supérieur de la Diaspora du Mali (Csdm) est à pied d’œuvre pour la défense des intérêts des Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur. Ce qui fait de cette association une véritable aubaine pour le peuple malien.

Créé le 4 septembre 2015, le Csdm a choisi comme cheval de bataille la défense des intérêts des maliens établis à l’extérieur. Pour se faire il était impératif d’être présent dans ses pays à forte représentation des Mali. Au jour d’aujourd’hui, le Csdm est présent au niveau de 53 pays à travers le monde.

Dans ce combat pour la défense des Maliens établis à l’extérieur, le bilan présenté par le Csdm est plus qu’encourageant. A chaque fois qu’un Malien se trouve en détresse, le Csdm fait de cette situation ses affaires personnelles. Ces combats au quotidien ont fait que le Conseil a eu   en son sein le premier secrétaire à l’immigration et à la migration au Conseil national de la Société civile (Cnsc). Comme si cela ne suffisait pas, le Csdm se trouve membre du Conseil d’Administration du Centre d’Information et de Gestion des Migrations (Cigem).

Au niveau du Mali, le Conseil est   membre du Conseil national de la Transition (CNT), président du comité de pilotage national de la coopération régionale des politiques migratoires (Crpm), membre de l’organisation du DNI et des ANR dans les pays retenus à cet effet. Seule faitière à faire des restitutions des ANR auprès des Maliens établis à l’extérieur, le Csdm fut membre de la rédaction de la Charte de la transition, de la Commission de relecture de la nouvelle Constitution, du collège de désignation du président Bah N’Daw et du vice-président d’alors Assimi Goïta, du Comité d’Orientation ; Stratégique (COS).

Le combat du Csdm est sans relâche. Avant, le Csdm a pris son bâton de pèlerin pour démarcher feu Soumaila Cissé pour qu’il accepte la main tendue de feu président Ibrahim Boubacar Keita.  Il est l’initiateur du projet de Diaspora bonds en cours, visant une institutionnalisation de la participation de la Diaspora à travers les souscriptions au bond.

C’est grâce au Csdm que les Maliens établis à l’extérieur ont eu leur représentation au sein du CNT. Le Csdm est aussi membre fondateur du Forum des Diasporas Africaines de Paris. Toutes ces actions ont fait que le Csdm de Mohamed Chérif Haidara a été lauréat d’Africa Lions Award.

Bissidi SIMPARA

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1 commentaire

  1. Bonsoir

    Un homme de 57 ans avec un cancer du poumon métastasé a dû quitter l’hôpital Saint-Louis (Paris) car il ne recevait plus de soins nécessitant l’hospitalisation, selon l’équipe médicale. Il est décédé une semaine plus tard.

    Un homme de 57 ans, atteint d’un cancer du poumon métastasé, est décédé une semaine après avoir été contraint de quitter l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Sans famille, sans domicile et sans couverture sociale, il a été mis à la porte sous prétexte qu’il n’avait plus besoin de soins hospitaliers, rapporte Le Canard enchaîné.

    Selon le Palmipède, l’homme avait été admis le 1er octobre 2024, souffrant de douleurs croissantes. Contrairement à ses précédents séjours, où il sortait fumer, la souffrance le clouait cette fois-ci au lit. Pourtant, huit jours plus tard, le 9 octobre, l’administration de l’hôpital a jugé qu’il n’avait plus sa place dans le service.

    Au même moment, il se plaint de douleurs aux jambes qui l’empêchent de marcher. Les soignants refusent de le descendre dans le hall, et des médecins finissent par l’installer sur un fauteuil roulant pour le pousser vers la sortie. Sous la pluie automnale, une infirmière le retrouve assis sur un banc, seul, devant l’hôpital.

    Pris en charge de nouveau aux urgences, il est réadmis en cancérologie. Il décède une semaine plus tard.

    “Que celui qui a parlé se dénonce”
    À l’hôpital Saint-Louis, le personnel est sous le choc. “Nous gardons tout le temps des patients sans droits ouverts à la Sécu ou à l’aide médicale de l’État. Pourquoi fallait-il que ce monsieur sorte ?”, s’interrogent les soignants. “C’est ça, l’hôpital public ? Peut-on ainsi se débarrasser d’un malade vulnérable sans solution d’hébergement ?”

    Mais au lieu de s’interroger sur les causes de cette tragédie, la direction de l’hôpital organise une réunion de crise… pour identifier la source de la fuite dans la presse. “Que celui ou celle qui a parlé au Canard enchaîné se dénonce”, rapporte sur X la journaliste Anne Jouan.

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