Conseil d’Administration du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne : Les attentes comblées

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Comme nous l’avions annoncé dans notre édition hors-série du vendredi 23 mars dernier, le CA du CSDM a eu lieu le 24mars dernier. Cinquante pays délégués étaient présents dont quarante et un présidents du CSDM. Outre le rapport d’activités, celui financier a été épluché par les participants. Mieux, l’occasion était propice de discuter des problèmes internes du CSDM dont son financement comme les manquements des textes par le président du CSDM France, qui a boudé la rencontre.

Après la présentation des délégués, le maître de cérémonie, a tout d’abord rappelé la tenue du CA, le premier du genre depuis la création de leur association  qui dit-il n’est pas politique et en saurait l’être. C’est après qu’il a donné la parole. Si  Vice-président M. Cheick Kéïta, s’est réjoui de la tenue de ce CA, il a rendu un vibrant hommage au président Mohamed Chérif Haïdara, non moins Président du Conseil d’Administration pour son investissement inlassable pour la cause de la diaspora malienne. L’orateur a prié pour que le CA se tienne dans de bonnes conditions pour la paix et le bonheur de la diaspora malienne et du Mali. C’était autour du rapporteur du CSDM, non moins Administrateur, M. Mohamed Farka Maïga, qui n’a pas raté l’occasion de rappeler le parcours séduisant du CSDM grâce au Bureau Exécutif et à ses représentants à travers le monde.

Quant au Président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara, il a rappelé aussi le parcours exemplaire de leur association, qui en un laps de temps, a séduit plus d’un. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point car, à notre création, nos détracteurs nous avaient donné six mois de vie, aujourd’hui, sous sommes presqu’à quatre ans d’activités intenses et de combat pour servir la diaspora », a t-t-il dit d’entrée. Aussi, l’orateur a dénoncé avec véhémence les refoulements sauvages dont sont victimes els africains et la façon inamicale par laquelle, nos compatriotes sont refoulés d’ »Algérie au vu et au su de nos autorités, qui restent de marbre. (Voir le discours en intégralité).

La séance été suspendue après l’ouverture du CA pour une pause-café.

Durant des heures, les délégués se sont penchés sur les deux rapports cités ci-dessus qu’ils ont adoptés à l’unanimité.

Face aux hommes de médias, le président du Ca, M. Chérif entouré du président CSDM Gabon, Congo-Brazzaville et du Rapporteur, ont répondu aux  questions des journalistes.

Selon les conférenciers, les débats ont été francs, cordiaux et démocratiques. C’est ainsi qu’il a été décidé à chaque membre d’emprunter le droit chemin avec abnégation pour servir la patrie en référence à notre riche culture.

L’occasion était propice d’évoquer les problèmes auxquels la diaspora malienne est convoquée. Il s’agit  de l’obtention aux forceps de documents de voyages, de terrains, de maisons. Sur ce point, dira le Président Haïdara, le CSDM s’investira pour assurer une célérité tant pour les documents et surtout pour l’obtention de terrains ou de maison, grâce à des mécanismes de financements appropriés.

S’agissant des rapports avec le département, les conférenciers diront qu’il n y a aucun problème avec la personne du Ministre Sylla mais avec une autre organisation sans citer le nom. Pour Chérif Haïdara, retrouvé la presse est un plaisir.

Plainte contre l’Algérie

Il s’est surtout appesanti sur les refoulements de nos compatriotes d’Algérie et de Libye tout en rappelant la contribution de la diaspora malienne au PIB trois fois plus que l’aide au développement de l’UE. « Nous devons se respecter. Il faut que nos autorités réagissent à ces refoulements d’Algérie, ce pays qui viole sans cesse les droits de l’Homme. Nous ne pouvons plus tolérer ces agissements d’une autre époque et nous nous réservons en synergie avec le FISPA de porter plainte devant la CPI contre ce pays », a mis en garde le Président Haïdara, tout furieux.

Félicitations au Maroc !

« D’ailleurs,  nous en voulons plutôt à nos gouvernants qui observe sans sourciller,  la dignité et l’honneur de nos compatriotes bafoués par un pays voisin, signataire de la Convention Africaine et celle de Genève sur les Droits de l’Homme,  sans prendre aucune mesure. C’est le lieu de féliciter le royaume du Maroc, surtout le roi Mohammed VI qui a mis à la disposition des africains vivants en Libye et en Algérie la flotte de la Royale Air Maroc (RAM) pour les rapatrier  et l’occurrence les  maliens. Je saisie cette occasion  pour remercier le roi et tout le peuple marocain pour ce grand geste de solidarité exemplaire.

Cohabitation avec le HCME

Parlant d’une probable cohabitation avec le HCME, selon les conférenciers, il n y a pas de soucis. « Nous sommes ouverts car, nous n’avons pas d’ennemi », a dit Demba Kéïta, président CSDM Gabon.

« Crée depuis 1994, le HCME qui bénéficie  des financements publics de l’Etat, n’a obtenu son décret d’utilité publique de la diaspora malienne il n y a pas longtemps contrairement à nous qui est en cours.

Les incidents devant l’ambassade d’Algérie

Pour le président du CSDM, son association  n’est pas mêlée à ces incidents mais solidaire de nos compatriotes refoulés d’Algérie. « La forme n’est pas bonne. Les manifestants devraient aller manifester devant le département en charge de l’Immigration ou aux Affaires Etrangères. L’ambassade d’Algérie fait de soin mieux. Pour preuve, l’ambassadeur actuel joue bien son rôle. La faute revient à nos autorités puisque l’Algérie a décidé de ne pas considérer les droits des africains sur son territoire, la CSDM va porter plainte contre ce pays », a ma          rtelé Chérif Haïdara. En guise de rappel, le CDSM a été la première association du continent à sonner l’alerte sur les conditions de vie des migrants en Algérie et en Libye dénonçant des cas d’esclavages dans ce pays déchiré par guerre civile. « Quelques mois après, la chaine CNN a repris a repris nos informations », a rappelé le président Haïdara.

Mieux, rappelant le cas du jeune Adama Traoré que le Président IBK a nié n’être malien. « C’est le CSDM qui s’est transporté dans sa famille ; c’est après que ses parents seront reçus par le Président de la république à Koulouba », ont rappelé les conférenciers.

Soutien du HCME à IBK

Sur ce sujet, le président du CSDM a dit ne pas se prononcer sur l’attitude du HCME car dit-il : « nous sommes apolitiques. Présents dans 41 pays à travers le monde, nous nous battons quotidiennement pour servir la diaspora malienne, membre du Conseil National de la Société Civile malienne avec le poste de premier Secrétaire chargé de la diaspora et de la migration, le CDSM n’a pas le temps de la politique. Nous sommes là pour servir la diaspora et non se servir ! », a laissé entendre le patron du CSDM.

Maison des Maliens de l’Etranger

Cette question a été évoquée par les conférenciers qui ont certes remercié le Ministre Sylla et surtout ses excellents Techniciens qui l’entourent  pour la réalisation de ce projet dont l’argent vient du budget national. Mais au CSDM, on ne comprend toujours pas les manquements ou  immobilisme du département  ou l’inaction face à certaines situations de nos compatriotes telle celle d’Algérie.

« Rappelons que le CDSM à peine crée en 2015, s’est mis au travail et a réussi bien d’acquis. C’est ce explique une certaine levée de boucliers contre nous, des tentatives d’intoxication, de désinformation », a déploré un délégué. « Nous avons quitté  le HCME  pour venir au CSDM à cause des actions concrètes réussies par cette association », a dit cet autre délégué.

Situation des maliens au Gabon

« Plus de 60 000 maliens (chiffre officiel) sont établis au Gabon, sont reconnus par l’Etat gabonais. Ils paient annuellement 1 266 000 FCFA pour la carte de séjour. Seulement, il aura fallu l’arrivée du CDSM pour que nous soyons bien structurés, nos problèmes pris en compte. Tout le monde a vu comment l’ambassadeur Diadié que nous continuions à réclamer le retour, a été relevé suite aux agissements de certains qui sont habitués à rançonner nos compatriotes. C’est cette mafia que nous avons démantelé et qui a valu intox, diffamation, agressions, calomnies à l’ambassadeur et au bureau du CSDM, qui est resté de marbre car, nous savions que nos détracteurs perdent leur temps. Mais curieusement, ce sont ceux-là qui sont venus agressés l’ambassadeur dans la cour de l’ambassade, qui sont décorés à Bamako. C’est la stupéfaction générale au Gabon au sein de notre communauté. Ce sont les agresseurs qui deviennent des héros et l’ambassadeur relevé. Le comble ! », a martelé Demba Kéïta, président CSDM au Gabon.

La cas de CSDM France

Au moment se tenait le CA du CSDM, régnait une atmosphère délétère avec le bureau de la France dirigé par M. Beydi, qui a décliné l’invitation à participer à la rencontre de Bamako.

La raison évoquée, organisation d’une conférence internationale sur l’immigration à Bamako, initiée par le Bureau Exécutif du CSDM en synergie avec les bureaux de l’étranger dont celui de la France.

Selon le président du CSDM, trois raisons expliquent le report de la dite conférence : – Primo, à cause de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, pour éviter une récupération politique, le BE après avoir reçu mandat du CA, en collaboration avec les partenaires dont l’UE en tête, ont décidé du report de la conférence internationale à une date ultérieur, juste après la présidentielle puisque le CDSM est apolitique et dont la mission fondamentale est de servir les maliens de la diaspora  et non servir de tremplin politique; secundo, le bureau CSDM France a écrit  à la Présidence de la République, au Ministre de tutelle, au Président de l’Assemblée Nationale, en violation des textes, sans informer le BE établi à Bamako ; tertio,  intox et désinformation, des actes graves qui sont punis par les textes du CSDM.

C’est fort ces fautes graves que mandat a été donné au BE par le CA de prendre des mesures contre le bureau de CSDM France afin d‘éviter que de tels agissements ne se reproduisent.

Pour les perspectives, le CDSM à travers ce premier CA, a décidé de s’investir davantage pour la diaspora malienne. S’agissant de l’obtention de terrains ou de maisons, un accord a été signé avec Orabank, la banque partenaire ; une bonne collaboration forte avec le Forum des Assurances et Banques (FOABA) se poursuit et devrait être fortifiée. Pour ce qui est du fonds fudiciaire offert par l’UE de l’ordre de 119 milliards, le CSDM s’insurge sur son utilisation qui ne profite pas au Mali mais aux donateurs. Par exemple, ont fustigé les animateurs de la conférence de presse, des salaires et indemnités mirobolantes offertes aux experts de l’UE au lieu de construire une autoroute reliant tous les cercles de la région de Kayes ; mettre en valeur l’aéroport Dag-Dag de la capitale des rails.

Enfin, après la présidentielle, le CSDM organisera en synergie avec les médias, la conférence internationale sur l’immigration pour réduire la migration.

Entre temps, le premier CA a bien vécu afin que vive le second car, en guise de rappel, il se tient annuellement.

Bokari Dicko

 

Réactions des participants

  1. Mohamed Samaké, délégué d’Arabie Saoudite

Evitons les divisions

« Je suis heureux et satisfaisant car, le début  de notre association, n’a pas été facile. Je souhaite toujours, une synergie d’action et éviter les divisions ».

Cheick Oumar Kéïta, Dubaï

Une bonne organisation

« Je ne m’attendais pas à un tel accueil et surtout l’organisation, le dynamisme de Draméra, président CSDM Côte d’ivoire, très courageux, combatif, nous informe quotidiennement et  en temps réel ».

  1. Soumaré Younouss, RD Congo

Nous souhaitons l’entente

« C’est un sentiment patriotique affiché par la Commission d’organisation de ce premier Congrès que je salue. J’ai été agréablement surpris par la réception. Nous souhaitons l’entente, la cohésion entre nous de la diaspora ».

  1. Souleymane Gakoye Maïga, Congo-Brazzaville

Le CSDM est arrivée au bon moment…

« C’est un sentiment de joie qui m’anime en participant à ce Conseil d’Administration parce que je constate que nous les maliens de la diaspora sont négligés, voire abandonnés à notre triste sort par nos autorités. Cela est déplorable en ce vingt et unième siècle qu’on nous appelle maliens de l’Extérieur et non maliens établis à l’Etranger comme si ceux qui vient à l’Intérieur étaient mieux que nous !

Le CDSM est arrivée au bon  moment puisqu’il défend nos droits et intérêts. Je demande donc à nos dirigeants d’accompagner notre association dans son combat quotidien difficile qu’il mène depuis plus de trois ans pour le bonheur de la diaspora malienne. Donc, nous maliens établis à l’étranger. L’Etat malien a obligation d’accompagner le CSDM comme institution qui défend notre bien-être ».

Mme kéïta Djénéba Traoré, Libye

Je suis ravie du CSDM

« Je suis très contente de participer à ce CA car par cette organisation, le CSDM nous motive à lui faire confiance de par ses actions pour défendre nos droits et intérêts partout où il a un bureau. Cela est très important à préciser car, nous maliens établis à l’étranger, avions besoin d’une telle organisation dynamique, dévouée pour nous. Je suis ravie de voir le CSDM se battre pour la diaspora ».

Boubacar Traoré, Mauritanie

Nous sommes très préoccupés…

« Je remercie le Président et son équipe pour leur combat inlassable pour la diaspora malienne. Pour preuve, pour la célébration du huit mars en Mauritanie où je suis établi, le président chérif nous appuyé dans l’organisation des festivités du huit mars 2018. Il a mené beaucoup d’autres actions qui d’ailleurs nous emmené mes camarades et moi à démissionner en bloc du HCME ^pour adhérer au CSDM. Nous sommes préoccupés par la Carte de séjour en Mauritanie qui constitue un vrai casse-tête, voire un cauchemar à cause des documents administratifs demandés et surtout leur obtention qui demeure difficile, voire impossible à obtenir pour nous. Et chaque année, ce sont les mêmes tracasseries qui reviennent. Aussi, l’obtention des terrains ou de logements sociaux demeure nôtre préoccupation. Enfin, nous souhaitons une visite du président du CSDM en Mauritanie afin qu’il voit de visu ce dont nous souffrons car nous sommes nombreux à vivre en Mauritanie. Je félicite le Bureau exécutif pour l’accueil, l’organisation du CA en toute transparence. Je prône l’entente et l’unité de notre association ».

 Hama Ousmane Touré, président de l’Association des revendeurs de Pain, membre de la Fédération des Migrants du Mali à Bamako

Je déplore la mésentente en notre sein

« C’est ma première fois de participer au CA. Je déplore la mésentente au sein de notre association, surtout au niveau du BE. Je ne suis pas à l’aise. Aussi, je souhaite que tout le monde cotise pour renflouer notre caisse car il y a beaucoup de travail  à faire. Nous devrions instaurer les cartes de membres. L’occasion est propice pour dénoncer les conditions de travail des membres de notre association qui risquent quotidiennement leur vie malgré que nous ayons fait beaucoup de sensibilisation sur l’insécurité de nos membres. Aussi, je déplore que nous en soyons pas reconnus par les autorités puisque de nos jours, avions en notre sein beaucoup de maliens refoulés qui travaillent avec nous. Je rappelle que nous sommes solidaires des FAMAS pour qui nous avions offerts en 2012, 1800 gros pains, sans compter que le premier, concert sur la réconciliation, a été organisé par nos soins. En clair, nous luttons contre le chômage sans tambour, ni trompette ! Seulement que nous sommes confronté à ce phénomène grandissant de l’insécurité.».

Propos recueillis par Bokari Dicko

 

Le Président du CSDM à l’adresse des délégués

 Dans un discours sobre, le Président du CSDM, M. Mohamed Chérif Haïdara, président du Conseil d’administration, s’est adressé aux délégués venus de 51 pays à travers le monde (France, Chine, Dubaï, Arabie Saoudite, RCI, Gabon, Guinée-Bissau, Mauritanie, Guinée-Conakry, Algérie, USA, Canada, Koweit, Sénégal, Nigéria, Niger, Espagne, Libye, Burkina Faso, Bénin, Niger, Congo-Brazzaville, Congo RDC, Togo… C’est face à ceux-ci, qu’il a tenu un langage direct, franc, un style qui lui est propre. Lisez plutôt !

 « En un laps de temps, le CSDM est devenu une référence… », a dit Mohamed Chérif Haïdara.

« C’est avec un grand plaisir et un honneur particulier pour moi de vous accueillir en ce jour solennel qui va consacrer le 1er Conseil d’Administration du CSDM depuis sa création.

Soyez les bienvenus à Bamako, la capitale du Mali où l’hospitalité est une formule de civilité. N’ayez nulle inquiétude, vous vous sentirez comme chez vous puis que vous êtes chez vous.

CSDM, une organisation qui répond aux besoins de la diaspora

Nous prions Messieurs et mesdames les membres du Conseil d’Administration du CSDM de bien vouloir excuser les défaillances qui se seraient glissées dans l’organisation de l’accueil.

« Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années », a-t-on coutume de dire des situations exceptionnelles et de valeur.

Quand nous créions le CSDM, il s’agit des membres fondateurs, nous avons pensé à tous ceux qui étaient nostalgiques d’une vraie organisation qui répondrait aux besoins réels des Maliens de la Diaspora : à savoir la défense de leurs droits sans états d’âmes face aux pratiques en cours et leurs animateurs.

Nous n’avons pas failli à cette dynamique et qui nous vaut à la fois aujourd’hui de l’admiration mais aussi de l’inimitié.

Des oiseaux de mauvais augures avaient prédits la durée de vie du CSDM à 6 mois. Nous sommes à notre troisième année. Nous rendons grâce à Dieu et les efforts que n’ont cessé de mettre en œuvre des hommes et femmes convaincus d’être dans le droit chemin.

Le Mali, un pays de tradition migratoire

Le Mali est un pays de tradition migratoire depuis la nuit des temps et les immigrés maliens n’ont jamais oublié leur patrie, et ils l’expriment sous différentes formes de contributions structurelles et conjoncturelles.

Du développement de ce pays, ils ont de tout temps été des artisans de premier ordre. Tout de même, ils vivent cependant des situations extrêmement difficiles dans leurs pays d’accueil.

Nous assistons à des refoulements massifs et des types d’expulsion aux antipodes de toute dignité humaine et du droit naturel de mouvement.

 Veiller au respect des droits des migrants

Les exemples sont vécus tout le temps en l’Europe et chose paradoxale en l’Afrique aussi et même noire.

La récompense de ce dévouement sans faille à la patrie « Awn Ka Maliba » c’est de veiller au respect de leurs droits à tous égards (droits d’accès aux documents administratifs, protection physique et morale, droit d’accès au foncier, droit d’investir etc.

C’est d’adjoindre aux ambassadeurs en poste de jouer leur rôle premier qui est de défendre les droits de leurs concitoyens vivant dans leurs circonscriptions.

C’est aux gouvernants de prendre des règlementations qui permettent de mettre les maliens de la diaspora à l’abri des pratiques racistes, xénophobes, des tracasseries de voyages etc.

Le CSDM a créé les conditions de saines informations

Le CSDM en si peu de temps de vie a créé des conditions de saines informations de l’opinion publique nationale et internationale sur la migration aussi bien à l’intérieur qu’en dehors du Mali.

Les refoulements de l’Algérie, de la Libye, l’Accord de réadmission ont été des moments épiques dans la lutte du CSDM. Ces actions mises en œuvre ont permis de faire comprendre aux maliens et aux maliens de la diaspora que le CSDM est l’organisation de référence dans la défense des droits des immigrés.

Le CSDM, une association de référence

Nous avons voulu et continuons de vouloir le CSDM comme une association de référence, animé par des hommes et des femmes qui travaillent en synergie et en convergence totale, unis dans la foi des pratiques saines et équitables.

Le CSDM France sur le banc des accusés…

Un CSDM engagé dans une lutte d’intérêt individuel, polémiquant, divisé est contraire à notre serment. C’est malheureusement ce qui se passe depuis un bon moment animé par le CSDM France.

Le problème est donc présent épineux, difficile qui nécessite un débat pour être solutionné une fois pour toute.

Au regard des activités mises en œuvre et qui vous seront présentées à travers le rapport d’activités, nous aurons à débattre en plus du problème du CSDMF, de la question d’implantation CPDM, du fonctionnement du CSDM (liens entre le Bureau Exécutif et les CPDM), les cartes de membres et de la mobilisation des ressources.

Le CSDM toujours présent

Pour finir je voudrai remercier les membres du Bureau Exécutif, les Présidents des CPDM et toutes les personnes qui ont foi en cette association et qui n’ont ménagé aucun effort pour qu’ensemble nous soyons à ce stade aujourd’hui car au-delà des 6 mois de vie qui ont été prédits comme durée de vie, nous sommes là encore comme et pour le malheur de ce qui ne nous veulent pas de bien ».

NB : Les Intertitres et le titre sont de la rédaction.

 

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