Samedi dernier dans la grande salle de la Maison de la Presse du Mali, le trio CSDM/AME/FISPA ont alerté l’opinion nationale et internationale sur la situation des migrants au Sud du Sahara qui sont maltraités par l’Algérie et expulsés massivement par centaine manu militari en violation flagrante des conventions internationales sur les droits humains au vu et au su de l’opinion internationale. Animée par M. Chérif Mohamed Haïdara, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Bokari Dicko, porte-parole du FISPA, du consortium et vice-président du Biprem Fasoko, le Président de l’Association Malienne des Expulsés –AME) M. Ousmane Diarra, a brillé par son absence pourtant annoncé.
Le modérateur Bouaré du CSDM en campant le décor aux invités dont la presse a fait le grand déplacement ainsi que des invités des partis politiques ( seule l’Opposition était représentée par S.E.M. Souleymane Koné du FARE Anka Wuli, la société civile, l’AMDH, le FIDH), a donné la parole au porte-parole du consortium CSDM/AME/FISPA, M. Bokari Dicko, qui a lu le communiqué. Le trio a exprimé sa vive préoccupation sur la situation alarmante de maltraitance dont sont victimes les africains au Sud du Sahara de la part des autorités algériennes et en Libye. Le manque d’actes concrets de la part des autorités maliennes qui avaient promis de contacter leurs homologues algériens afin que ces pratiques cessent. Mais face au drame des maliens et des africains qui perdurent, le CSDM/AME et FISPA ont dénoncé les maltraitances des africains au Sud du Sahara en violation par l’Algérie des engagements et conventions internationaux. Aussi, le consortium CSDM/AME/FISPA a fustigé les vagues quotidiennes d’arrestations et de refoulements en masse qui continuent. « Le CSDM/AME/FISPA redoutent une dégradation sérieuse de la situation au regard de la tournure que prennent les évènements. C’est pour quoi, la présente conférence de presse a été organisée pour appeler les gouvernements Africains respectifs à prendre toutes les mesures urgentes en s‘impliquant activement pour bannir ces pratiques racistes et xénophobes », indique le communiqué. Le trio exprime sa détresse et réaffirme son soutien indéfectible à l’endroit des soldats de l’économie qui contribuent au développement socio-économique de notre continent, soit plus de 800 milliards de FCFA par an.
La Rédaction