La candidature du président Habib Sylla a été réclamé par l’écrasante majorité des 53 pays présents à Bamako à la 7è conférence ordinaire du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) devant se tenir les 9 et 10 septembre prochain.
Après deux reports, la 7è conférence ordinaire du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) se tiendra finalement les 9 et 10 septembre 2021, au CICB. L’événement sera placé sous la présidence du Premier ministre, Dr Choguel Maiga. A 72 heures des assises, tout semble fin prêt pour le HCME de réunir les délégations de 53 pays qui ont effectués le déplacement de Bamako. Pour la bonne tenue de la conférence, le HCME et le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, travaillent en synergie parfaite. Ils sont appuyés par un agent du protocole de la République.
Avec deux mandats à son actif, le président du HCME, Habib Sylla est candidat à sa propre succession. Cette candidature de M. Sylla a été fortement réclamée par l’écrasante majorité des 53 délégations présentes à Bamako. Cette confiance renouvelée au président sortant par les Conseils de base, est la preuve que le travail abattu entre 2016 et 2021 par Habib Sylla et son équipe est sans reproche. On ne change pas une équipe qui gagne dit-on. C’est pourquoi, pour bon nombres de représentants de délégations que nous avons rencontrés, « le président Sylla et son équipe sont obligés de continuer et d’achever le gigantesque travail qu’ils ont entreprit en notre faveur », s’est félicité, un délégué. Un autre de renchérir « C’est fort de son bilan très positif que nous lui avons demandé de se représenter ».
Il faut dire que pour cette conférence, le président Sylla, n’est pas le seul candidat, à briquer la présidence de l’Institution des Maliens établis à l’extérieur. Il semblerait qu’Issiaka Traoré, président du Conseil de base des Maliens de Mauritanie (CBMM) a déclaré sa candidature. Selon les observateurs, ce dernier vient à Bamako très affaibli. Il se trouve que la candidature de M. Traoré n’a pas été portée par la majorité des membres du bureau. « C’est à travers une vidéo que nous nous sommes rendus compte qu’il s’est porté candidat », a laissé entendre un des membres du Conseil de base de la Mauritanie.
« En effet, pour être candidat, le postulant doit être porté par un conseil de base. Or, il s’avère qu’au lieu du bureau officiellement reconnu, M. Traoré s’est contenté de l’aval des membres du bureau qu’il a remembré », dénonce une source. Autrement dit, les délégués issus des associations membres de droit (63 personnes) n’ont pas mandaté le « concurrent » de M. Sylla. En plus d’avoir rejeté sa candidature, les membres du bureau exécutif du CBMM estiment que M. Traoré a travers certaines pratiques a déshonoré une bonne franche de la communauté malienne en Mauritanie. Certains disent que c’est bien lui qui est à la base du calvaire vécu par nos compatriotes pendant des années dans la construction du siège du CBMM, financé en bonne parti par le président IBK.
« Une telle personne qui n’a pas pu justifier la destination des sous dédiés à la construction de notre siège, ne mérite pas d’être candidat pour le poste du président du HCME », martèle un malien établi en Mauritanie.
Le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur est actuellement présent dans 77 pays à travers le monde. Ce n’est pas tout. Il fait office de représentant des Maliens de l’extérieur là où il n’y a pas d’ambassade ou de consulat.
Au regard de leurs apports dans l’économie du Mali et de leurs expertises dans les différents domaines, les autorités de la transition sont en train de leur renouveler leur confiance.
C’est pourquoi, les autorités de la transition ont accepté qu’ils soient représentés au sein du Haut conseil des collectivités territoriales (HCC), au Conseil économique social et culturel (CESC), au Conseil national de la transition (CNT). C’est dire que la lutte menée depuis une trentaine d’année n’a pas été vaine.
Mamadou Sidibé