Le torchon brûle à la mairie de Kalaban-Coro : « Nous n’accepterons jamais de la vie que notre victoire soit arrachée par le RPM dixit Issa B. Ballo, l’ex maire »

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Suite au verdict de la Cour Suprême annulant le jeudi 16 mars l’élection de Issa Bocar Ballo au poste de Maire dans la circonscription de Kalaban-Coro, une suite logique de la décision du tribunal administratif qui qualifiait les élections communales dans la commune de Kalaban-Coro ‘’entachées de fraudes ‘’. Avec ce verdict de justice, le RPM vient en tête, occupera d’office le poste de Maire principal de Kalaban-Coro. Donc, le classement en nombre de conseillers est le suivant : RPM : 7, FASOKO : 6, URD : 5, REDD : 5, CNID 5, SIGUIDA YEELEN 3, ADEMA 3 MPR 4.

Suite à cette annulation de la cour suprême, l’ex maire de kalaban-coro Issa Bocar Ballo du CNID, est monté au créneau à la faveur d’une conférence de presse le vendredi 24 mars à son domicile sis à Kalaban-coro. L’objectif était de mettre la lumière sur les faits, une victoire aux élections municipales « victoire arrachée par le RPM dixit Issa Bocar Ballo ». « Je suis arrivé en tète aux élections municipales avec 2190 voix contre le RPM à 1680 voix clame-t-il » Ballo soutient que dés la fin des opérations de vote, le résultat issue des bureaux de vote est différent des résultats de la CENI d’où toutes les manipulations du candidat du RPM pour annuler ses voix dans les Bureaux de vote de Sabalibougou et gouana qui sont censés être ses bases avec plus de 462 voix.

A l’en croire Ballo, le candidat  du RPM est à la base de toute ces machination tendant à arracher la victoire méritoire du candidat valable réclamé par la commune. Il soutient que sa victoire, il la doit aux multiples investissements qu’il a fait pour le développement de la commune rurale de Kalaban-coro avant la décentralisation. Ces actions sont : la construction d’école, centre de santé, services sociaux de base aux populations.

Selon Issa Bocar Ballo, depuis 2004, le Congrès national d’initiatives démocratiques (Cnid-Faso Yiriwaton) est fortement encré dans la commune rurale de Kalaban-coro, cela grâce à sa vision politique, mais force est de constater, depuis le projet de construction du marché certaines minorité en complicité avec le RPM ont voulu amplifier  la chose pour en faire d’un choux gras a-t-il laissé entendre. « Nous n’accepterons jamais de la vie que notre victoire soit arrachée par quiconque, cela restera gravé dans l’histoire de Kalaban-coro a proféré l’ex maire Issa B. Ballo.

Il est rappelé que dans la commune rurale de Kalaban-coro (cercle de Kati, région de Koulikoro), le Rassemblement pour le Mali (Rpm) avec à sa tête, Tiecoura H Diarra et le CNID-Faso Yiriwaton à sa tete Issa B. Ballo, dans son verdict, la cour suprême a annulé les opérations électorales des bureaux n°1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 du centre de Gouana et n°1,2,3 et 4 du centre de Sabalibougou-Est.                                      Selon les faits dans son délibéré, le juge avait souligné que « les élections municipales du 20 novembre 2016, dans la commune rurale de Kalabancoro ont été entachées de fraudes et d’irrégularités graves ». Que le Préfet de Kati, Sadio Keita dans le traitement et la proclamation des résultats des élections a « excédé les pouvoirs de contrôle et de suivi électoral que la loi lui confère, en modifiant les résultats en faveur de certains partis en lice, sans aucune explication ». Pour le juge du tribunal administratif des « erreurs de calcul ont été volontairement commises dans l’attribution des voix et de sièges entre les listes en compétition sans qu’aucune structure n’en donne la moindre explication. Recevant les recours en appel contre les jugements n°18 et 11°19 du 22 décembre 2016 comme réguliers, la section administrative de la cour suprême a annulé au fond,  lesdits jugements. Statuant à nouveau, la juridiction suprême au Mali a annulé les opérations électorales des bureaux  de vote du centre de Gouana  et de Sabalibougou-Est.  En tout état de cause, Issa B. Ballo clame son innocence et reste confiant à la justice de son pays pour que le droit soit dit.

Alassane cissé 

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