Sommet vivre ensemble à Montréal : Le Mali à l’honneur avec le maire du district, Adama Sangaré

Le Mali était à l’honneur les 10 et 11 juin 2015 à Montréal au « Sommet Vivre Ensemble » avec la participation du maire du district de Bamako, Adama Sangaré. Une rencontre à l’ intention des élus municipaux pour échanger sur les mesures préventives en vue de contrer la radicalisation souvent vecteur de violence dans les villes.

22 Juin 2015 - 10:13
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[caption id="attachment_178949" align="alignleft" width="310"]Adama Sangaré Adama Sangaré[/caption] Seulement 6 pays africains dont le Mali, représenté par le maire central, Adama Sangaré, étaient conviés à cette grande rencontre à l’intention des élus municipaux.  Parmi les 23 élus présents  au Sommet vivre ensemble, on notait la  participation  du Sénégal, du Cameroun, de l’Afrique du sud, du Maroc, de la  République des Seychelles et du Mali. Initié par  l’honorable Denis Coderre, maire de Montréal dans le cadre du renforcement des capacités des  élus municipaux,   à la suite des différents évènements tragiques survenus dans les villes pour ne  citer que ceux de  Tunis, de  Bruxelles, de Sydney, d’ Ottawa, de Saint-Jean-sur-Richelie , de Paris et de  Bamako, le sommet vivre ensemble,  sert de tremplin pour échanger sur les mesures que les villes peuvent prendre pour contrer la radicalisation. Doter d’expériences sur la question quand on se réfère à l’attentat survenu à Bamako, le maire du district de Bamako, a pu échanger avec ses pairs sur la question. Pour reprendre les propos  de M. Adama Sangaré, le sommet a été le  cadre propice pour débattre des  innombrables   problèmes similaires aux  villes du monde.  L’exode vers les villes constitue également un réel problème pour nos villes, explique M. Sangaré. Aussi  s’agissait-t-il  à travers ces  échanges  et  partage d’expériences  relatifs  à    la gestion  des villes,  de trouver  des stratégies adéquates pour relever les enjeux en matière d’inclusion sociale, de cohabitation, de sécurité et de prévention de la radicalisation  souvent vecteurs de  violences. Tout en réaffirmant sa reconnaissance aux organisateurs dudit sommet pour avoir convier notre pays,  M. Sangaré,  ajoutera que le sommet a été une véritable école pour lui. Rappelons que lors du  Sommet Vivre Ensemble,  les maires ont dans une déclaration dit ceci : « Nous, maire de villes et de métropoles, réaffirmons fermement notre engagement à accentuer nos efforts et à promouvoir le vivre ensemble dans nos communautés, à assumer nos responsabilités en cette matière et à partager nos expériences et connaissances ;  Nous , maire de villes et de métropoles , devons également composer avec les nouvelles réalités notamment technologiques, qui nous obligent à faire preuve d’une vigilance accrue afin que nos communautés  puissent vivre en sécurité sur nos territoires ; Nous maires de villes et de métropoles , assumons qu’ il est de notre devoir de favoriser le sentiment d’appartenance pour tous et de trouver le nécessaire équilibre entre ouverture , tolérance et vigilance afin de prévenir les fractures sociales ainsi que toute forme de radicalisation sociale, culturelle, ethnique ou religieuse de nos villes et métropoles en un de premier plan… » Ses objectifs  cherchent  à combattre  toutes formes de stigmatisations, d’isolement, d’exclusion,  des éléments souvent catalyseurs d’actes violents. Conscients que chaque maire  ambitionne d’assurer à ses populations des conditions pour une meilleure qualité de vie avec  un bon  cadre sécuritaire, un meilleur environnement, une gestion saine des affaires publiques etc. Les travaux du sommet  se sont soldés par la mise  en place d’un observatoire international Vivre ensemble  avec comme objectif : renforcer les capacités  de bien vivre ensemble dans un esprit d’inclusion, d’ouverture, de vigilance et de sécurité. En ce qui concerne notre pays, la récolte  du  maire du district  peut être qualifiée de fructueuse,   avec l’engagement de la Suisse sur un projet de canalisation, les mini-égoût. Et une convention signée  entre la mairie du district et  la ville de Fès  au Maroc pour  la formation de 20 artisans maliens dans les techniques de la poterie céramique. La ville de Paris également et la mairie du district ont en mire une collaboration fructueuse. Khadydiatou SANOGO

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