La salle de conférence du District a abrité hier, jeudi 24 octobre de la session budgétaire 2014 du conseil du District. Le budget 2014 est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 25 909 726 001 FCFA contre 22 403 062 649 FCFA en 2013, soit une augmentation de 15%. La cérémonie était présidée par le maire du District, Adama Sangaré en présence du coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré.
La session du conseil du District de Bamako s’est ouverte sous la présidence du maire central, Adama Sangaré. Elle est destinée à évaluer le projet de budget de recettes de fonctionnement et d’investissement 2014. Pendant sept jours, les participants vont examiner le projet primitif 2014, les recettes de fonctionnement et d’investissement. La gestion des déchets dans le District de Bamako sera aussi au centre des débats ainsi que l’exécution des contrats de balayage des rues et de curage des caniveaux.
Selon le maire Adama Sangaré, la cérémonie qui réunit le conseil du District est placée sous le signe de l’espoir et de l’espérance pour un bon nombre de nos compatriotes durement éprouvés par la crise sociopolitique et sécuritaire que notre pays a traversée. Il a souligné que cette session s’inscrit sous le sceau de l’optimisme retrouvé par l’indispensable synergie d’action des municipalités pour se hisser à la hauteur des attentes des populations. Adama Sangaré a appelé à un sursaut d’engagement de la part de tous les membres du conseil afin de ne pas démériter de la confiance placée en eux par leurs électeurs. Le maire du District a souligné aussi que l’exercice du budget 2013 en dépit des multiples vicissitudes, se termine sous de bons auspices.
Il a indiqué que le projet de budget 2014 du District, est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 25 909 726 001 FCFA contre 22 403 062 649 FCFA en 2013, soit une augmentation de 15%. Ce projet prend en compte les domaines et orientations classiques à savoir l’assainissement, la mobilité urbaine et l’aménagement urbain. L’occasion était bonne pour le maire du District de se prononcer sur les coupures d’électricité dans certaines mairies du District. Selon lui, ce sont des factures héritées de 1996 en 2013 et la gestion des halles de Bamako avant 2010 qui constituent une épine dans le pied des collectivités et du district de Bamako aujourd’hui.
Cléophas TYENOU