Ozone – Mali / Mairie du district : Un mariage de raison pour rendre Bamako propre

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L’œil du Reporter : Quand un autre pays vient nous donner une leçon de propreté ! Face à cette impérieuse nécessité d’assainissement et de vivre en symbiose dans un environnement saint et hospitalier, un problème de santé publique se posait. C’est dans cette perspective que la mairie du district dirigée par Adama Sangaré, soucieux de la propreté de la capitale malienne, s’est appuyé sur le groupe marocain OZONE pour rendre à Bamako (la coquette) son lustre d’antan.

Outre l’aspect sanitaire, OZONE – Mali est devenue en un laps de temps un facteur de réduction de la pauvreté dans notre pays avec plus de 1500 personnes engagées dans cette vaste entreprise d’assainissement de nos villes.

Pour rappel, le groupe OZONE a été créé il y a 7 ans. Il compte, à son actif, 29 contrats au Maroc et a, en charge, 29 villes dont Rabat et le Palais Royal. Autrement dit, c’est le N°1 des opérateurs dans la gestion des déchets ménagers dans le Royaume chérifien où le Groupe compte 6000 salariés.

Au Mali, il a conclu des contrats avec la mairie du district de Bamako. Son rôle est principalement la collecte des ordures ménagères, le lavage, sur tout le territoire de la capitale malienne sur une période de 8 ans conformément aux clauses du contrat qui s’élève à 9 milliards de FCFA par an.

Pour son Président directeur général El Aziz Badraoui que nous avons rencontré, le contrat auquel il est question a été préfinancé par le Groupe OZONE. Lequel doit s’occuper de l’aménagement et l’entretien de l’environnement, du parc, de l’équipement et du recrutement des cadres, soit un investissement de 10 millions d’euros par mois.

Mieux, OZONE – Mali entend, aujourd’hui, s’orienter vers la valorisation des déchets. Ainsi, au lieu d’enterrer les ordures, cette société peut les transformer en matières organiques, énergie ou compost pour favoriser l’agriculture.

Selon le PDG, cette option a été exposée au ministère de l’environnement pour la valorisation des déchets. « Il suffit de se mettre d’accord, les matériels de travail pour la transformation des déchets existent », a commenté El Aziz pour qui Ozone – Mali a créé 1400 emplois directs et plus de 100 emplois indirects.

Pour Monsieur Badraoui, « le Mali étant un pays en voie de développement, des problèmes de chômage sont récurrents » a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’Ozone-Mali s’engage « à créer des projets intégrés ».

 

Rendre Bamako propre

 « Rendre Bamako propre et lui rendre son lustre d’antan », telle est la voie qu’OZONE – Mali s’est engagée.

Ce Groupe n’est pas au Mali pour faire de la figuration. « Pour le recrutement des cadres, je tiens à ce que la personne soit déclarée par la sécurité sociale, qu’elle soit bancarisée, afin de lui permettre de bénéficier des avantages tels que le crédit bancaire et le prêt logements » a martelé le PDG.

Par rapport aux difficultés rencontrées, il a d’abord évoqué l’incivisme des Maliens.

Notre équipe de reportage a fait le constat qu’il n’est pas rare de voir des voies balayées par OZONE et qui deviennent automatiquement sales du fait de l’irresponsabilité de certaines personnes qui y jettent des papiers, des restes d’aliments, des sachets plastiques. Sur cette question, le PDG Aziz est formel : « Les gens ne respectent pas la propreté de la voie. Toute chose qui rend notre mission difficile. Car au lieu de balayer, on doit sensibiliser. Finalement, on tourne en rond ».

La promotion de la femme est un thème cher au Groupe OZONE – Mali car 75% des personnes recrutées sont des femmes.

Il faut savoir que Bamako a été délaissée pendant des années et qu’elle est devenue insalubre. « Notre mission est de rendre les rues de la capitale malienne propre et digne d’usage » a conclu le premier responsable d’OZONE – Mali.

A notre avis, il urge d’aider le Groupe OZONE dans cette vaste entreprise citoyenne.

Modibo Coulibaly

 

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