Mairie du district de Bamako : L’évacuation de deux grands dépôts de déchets : transits en cours

1

Le secrétaire général  de la Mairie du district de Bamako, Founé Dembélé, a lancé hier après-midi  une nouvelle campagne d’évacuation des ordures  qui jonchent dans les  dépôts de transit de Médiné-Coura et Lafiabougou.

-maliweb.net- Les autorités de la collectivité territoriale du district ont, en présence des représentants de la coordination des chefs de quartier de la commune II, entamé l’évacuation des tas d’ordures qui jonchent dans le dépôt de transit de Médiné-Coura et Lafiabougou. Une quarantaine de camions est mobilisée par le GIE Djoro Sanyaton, société  retenue pour l’exécution des travaux.  L’essentiel du travail s’effectuera dans la nuit. Le dépôt de transit de Médiné-Coura  peut contenir  trente mille mètres cube  d’ordures, selon les spécialistes.  Ce site proche du marché de Médine peut  se remplir dans l’espace d’un mois. « Nous avons évacué ce dépôt de transit il y a seulement un mois », a introduit le secrétaire général de la Mairie, Founé Dembélé, qui  estime que  la gestion des ordures dans le district pose d’énormes problèmes.

Le ségal d’évoquer  l’épineuse question de la transformation des  déchets en déclarant que «  tant que Bamako ne se dote pas  des unités de transition des déchets, la ville  sera toujours confrontée  à un problème d’assainissement parce que  les dépôts finaux  finiront par être débordés. Les solutions de gestion des déchets actuelles sont aléatoires. Il faut aller vers la transformation des déchets ». La Mairie  compte aujourd’hui sur les dispositions qui sont en cours avec des entreprises privées pour entamer la transformation des déchets. Le Ministère de l’environnement et de l’assainissement estime que des avancées sont déjà réalisées avec des entreprises maliennes  qui seraient en train de s’organiser pour transformer les ordures en fumier, en engrais, en électricité et du gaz. Et cette solution alternative est soutenue par le représentant du coordinateur des chefs de quartiers de la commune II,  Djibril Kanté,  qui exhorte les autorités  à réaliser ce projet.

Mais en attendant que ce projet voit le jour,  la gestion des déchets  est devenue un casse-tête chinois  pour la Mairie du district  et le gouvernement. Faute d’espace et de moyens de transformation, les dépôts de Médiné-Coura et Lafiabougou sont devenus un fardeau pour les collectivités qui n’hésitent plus à recourir aux services des entreprises privées pour l’évacuation des ordures vers le dépôt final de Noumoubougou, situé à une trentaine de Km de Bamako.

Des données fournies par le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable indiquent que la seule ville de Bamako dépasse les 3 000 m3 d’ordures par jour. Parmi eux, seulement 40% de cette production journalière est évacuée vers les lieux de dépôt. Ces tas d’ordures  qui  expliquent  en partie l’origine de d’insalubrité de la ville de Bamako et sa périphérie sont engendrés à cause de  l’insuffisance d’infrastructures adéquates de gestion des déchets d’unités de transformation et de véritables politiques pour ce sous-secteur de l’assainissement. A ces insuffisances s’ajoutent l’incivisme des populations, le faible niveau d’implication des collectivités territoriales dans les activités d’assainissement, la récurrente question du financement du sous-secteur  ainsi que l’absence de politique de valorisation des déchets.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net          

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Si j’étais président malien, j’aurais honte que ma capitale soit Bamako la poubelle :
    saletés, plastiques, caniveaux a ciel ouvert, puanteurs, poussière, routes trouées, pas de feu de signalisation…

    Tout ça est la faute des minables politichiens: alpha, att, dioncounda, ibk, drame, cissé…
    Ils ont détruit notre pays et l’ont donné en esclavage à la domiSSion blanche suBpremaSSiste franSSaise !!! Je pisse sur ces minables ouloudens !

    Bravo pour nettoyer la poubelle Bamako qui sert de capitale…

Comments are closed.