Mairie de la commune II : Le Maire Gaoussou Ly assiégé par ses administrés

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La journée d’hier mercredi a été particulièrement mouvementée en commune II du District. Le Maire Boukader Ly a été pratiquement assiégé dans son bureau par une population survoltée. Il fallut l’intervention de la police pour libérer l’otage. rn

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Tout est parti de l’arrêté N° 009 IM.CII-DB portant nomination d’Officier d’Etat Civil. C’est par cette décision que le Maire Boukader Ly a procédé à des réaménagements  au niveau des maires signataires des quartiers de Missira, Bagadadji  et Zone Industrielle. Mamadou Fofana dit Mandjou, auparavant Maire signataire de Missira est ainsi relevé de ses fonctions et remplacé Gaoussou Touré ; Bany Touré remplace Dandy Sow à Bagadadji et M’Paly succède  Drissa Coulibaly à la Zone Industrielle. L’arrêté qui prend effet à compter de sa date de signatire (le 23 Juillet dernier) est signé du Maire Gaoussou Ly, Maire de la Commune II. Il est motivé par « les nécessités du service » selon les termes même de l’arrêté.

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La décision, encore moins l’explication ne furent guère du goût des partisans de Mandjou, lesquels, ont procédé immédiatement à des attroupements dans la journée du mardi 24. De ce côté, on explique que la décision a des relents politiques injustifiés. C’est parce que Mandjou aurait rejoint le PCR en démissionnant du MPR, le parti du Maire Boukader Ly, que le B.E.C aurait invité le Maire Ly à le sanctionner en le demettant purement et simplement de ses fonctions de Maire signataire du quartier Missira.

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La démission de Mandjou du MPR est intervenue à l’approche des législatives au deuxième tour desquelles la liste PCR-US-RDA était opposée à celle du CNID – MPR – URD. Selon les partisans de Mandjou, l’arrêté du Maire n’a été nullement soumise au Conseil Communal, selon eux habileté à adopter pareille décision. En somme, le Maire Boukader Ly est accusé d’abus d’autorité.

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Le MPR eut droit à tous les noms d’oiseaux de la part des manifestants. Un parti tantôt traité de « dictateur », d’«apatride» et de « sans avenir » par des manifestants furieux.

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Trois éléments de la police durent monter la garde devant le bureau fermé avec le Maire à l’intérieur. Interdiction de sortir la tête. La manifestation dura plus d’une heure. L’arrivée de la police provoqua quelques mouvements de foule laquelle s’estompa une vingtaine de minutes plus tard. Le débat est loin d’être clos. Les populations de Missira ont juré de ne pas laisser travailler le remplaçant de Mandjou.

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Nous évoquions dans ces mêmes colonnes, la démission de nombreux responsables du MPR à cause de la crise dont Mamadou Lamine Haïadara dit Mao se trouvait au centre. Les démissionnaires ont, en son temps, justifié leur acte par l’interférence du Bureau Exécutif Central (B.E.C) et de Choguel K. Maïga en personne dans le choix du candidat du Parti aux Législatives.  Le président de la Section commune II, Boubacar Salif Diarra, un des pères fondateurs du Parti démissionna à son tour au profit du RPM. Chacun des démissionnaires choisit alors sa destination. Le Maire MPR n’a visiblement pas toléré le cas de Mandjou. Et les populations à leur tour n’ont pas apprécié

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Affaire à suivre !

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B.S. Diarra

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