Lancement des activités du Grand Bamako : Bâtir une inter-collectivité harmonieuse entre Bamako et sa périphérie

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, a présidé, le mardi dernier dans un hôtel de la place, la cérémonie d’ouverture de la campagne du Syndicat mixte inter-collectivités du Grand Bamako. Ce grand événement a pour thème : “Grand Bamako, un pont entre zones de production et zones de transformation et de consommation”.

Le ministre d’Etat était accompagné par ses collègues de l’Environnement et du Développement durable, et celui en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat. Le lancement a également enregistré la présence d’une délégation venue du Burkina Faso, du représentant de l’ONU-Habitat, entre autres.

Le Syndicat mixte inter-collectivités du Grand Bamako est une vision : celle d’une articulation entre la capitale Bamako et les communes rurales qui l’entourent dans un rayon de 50 à 80 km, sur une superficie de 7129 km2 pour une population d’environ 6 millions d’habitants, en vue de promouvoir le développement et le bien-être des citoyens des deux entités.

Sa stratégie est de définir ensemble et mettre en œuvre des programmes structurants de développement à travers la mise en commun des ressources et potentialités pour maximiser les chances de réussite.

“C’est tout l’esprit du thème de cette campagne de lancement à savoir ‘Grand Bamako, un pont entre zones de production et zones de transformation et de consommation’ et de sa devise ‘Le Grand Bamako, Une seule identité – Un seul territoire – Divers atouts pour un développement harmonieux’, assez éloquente”, a expliqué le président de la délégation spéciale du district de Bamako.

Il dira qu’au cours des dernières décennies le constat a été fait, dans tous les continents, que de plus en plus, les populations ont tendance à abandonner les zones rurales pour s’installer définitivement dans les grandes villes, les transformant ainsi en de véritables mégalopoles, difficiles à gérer en termes de mobilité urbaine, assainissement, logement, etc.

De même, il a été observé dans de nombreux pays de la sous-région que les habitants des communes très voisines se rendent quotidiennement dans les capitales pour leurs différentes activités et retournent chez eux mais en y laissant des traces, y compris leurs déchets solides.

“C’est l’existence de ces deux phénomènes dans la majorité des pays de notre sous-région qui explique l’intérêt que certains de nos voisins portent sur l’initiative Grand Bamako”, expliquera-t-il. Il a terminé en saluant la coopération entre le Grand Bamako et le Grand Ouagadougou, traduite par le séjour d’une mission d’information d’une délégation.

Pour sa part le président par intérim du Grand Bamako, Nfa Diabaté, a fait une présentation de la structure qui, selon lui,  est une structure de coopération née de la volonté des communes du district de Bamako et de sa périphérie pour une harmonisation des actes des activités et une mutualisation des moyens. L’événement a été marqué par la signature de convention entre Grand Bamako et Grand Ouaga.

Dans son discours d’ouverture, le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement se dit convaincu que les solutions pour notre développement doivent être locales. Il n’a pas manqué de saluer la présence de la délégation du Burkina Faso et l’ONU-Habitat pour son accompagnement.

Ibrahima Ndiaye

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