La ville de Bamako : A l’heure des fêtes de fin d’année

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             Le hasard du calendrier a voulu que ce mois de décembre 2007 soit un vrai mois de fête. En effet, cette année, les manifestations commenceront par deux fêtes religieuses et après sera fêtée la fête de fin d’année, le 31 décembre. La première fête est celle de la communauté musulmane qui fêtera la Tabaski ou la fête des moutons (l’Aid El KDR), ensuite la célébration du Noël pour la communauté chrétienne de notre pays.

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                 Le Mali, en tant que pays laïc, fête ces fêtes réligieuses en communion avec tout le monde et enfin le 31 décembre fêté par tout le monde pour entamer la nouvelle année en beauté et surtout dans la joie commune.

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DES DEPENSES EN CASCADES

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                 Ces fêtes ne peuvent se faire sans depenses. Que va-t-elle être la couleur de ces fêtes à venir? Si on sait que les populations viennent de sortir des nombreuses depenses lors du mois de Ramadan et la fête de Ramadam pour les musulmans.

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                En plus, il y a l’achat des fournitures scolaires pour les enfants à l’occasion de la rentrée scolaire qui vient juste de se dérouler. Or, les populations n’ont généralement pas d’épargnes pour qui connait le niveau des revenus.

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                Aujourd’hui, nombreux sont des chefs de famille qui sont sur jambes à la recherche des prix de mouton pour la Tabaski car, en plus des festivités de la Tabaski , cette fête est aussi une source de depenses énormes pour les chefs de famille, la Tabaski demande à ce que tout musulman sacrifie un bélier, mais à condition qu’il en ai les moyens nécessaires d’en payer.

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LA FETE DE FIN D’ANNEE

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                Mais, cela est perçu comme une obligation et chacun s’efforce de s’en procurer. Si les parents sont en plein dans les préparatifs de ces deux fêtes, à savoir la Tabaski et le Noël, les jeunes, quant à eux, sont aussi en pied d’oeuvre pour préparer les festivités du 31 décembre. Qui n’a pas une fois entendu les échos ou les conséquences fâcheuses de cette fête de fin d’année ?

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                Et chaque année apporte sa touche particulière. Des histoires incroyables se déroulent entre amants qui se terminent souvent dans des bains de sang. Que Dieu nous en garde cette année! N’est-il pas temps de revoir certaines de ces pratiques?

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                En tout cas, les jeunes avec qui nous avons échangé sont prêts à la passer d’une autre manière : “Je n’aime pas les grands mouvements le jour du réveillon, je planifie quand même de sortir avec ma chérie pour aller je ne sais où. Mais si elle me plaque, je ne vais rien faire, mais ça sera fini entre nous et après la fête, elle ira voir celui avec elle a fêté. C’est tout”, nous dit Aboubacar Diakité, jeune habitant du quartier de Korofina.           

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                Quant à cet autre d’un groupe de Sokoniko, Issiaka Kanté dit Papi, il a dit : “Nous ne sortirons pas le soir du réveillon, car c’est trop risqué; nous allons organiser une petite fête entre amis et on passe la nuit ainsi. Chacun sera accompagné par sa petite amie et celui qui n’en aura pas, il n’y aura pas de problème”.

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                De toutes les façons, il est bon de fêter ces occasions, mais il importe que cela soit dans le cadre de la responsabilité et surtout du respect mutuel et dans la sécurité.

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Moussa KONDO (Stagiaire)

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