L’appui technique aux collectivités du District :rnUn projet pilote sur orbite

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               Contrairement à la perception que les communes du District de Bamako n’avaient pas besoin d’appui technique à cause de leur caractère citadin et leur ancienneté, elles ont une pleine nécessité d’assistance technique pour améliorer le cadre de vie des personnes qui y vivent et qui ne cesse d’augmenter. C’est dans ce sens que l’Association des Municipalités du Mali (AMM), en synergie avec ses partenaires, a procédé le samedi 24 novembre au lancement du “projet pilote d’appui technique aux collectivités du District de Bamako”.

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                 C’était au siège de ladite association en présence du Gouverneur du District de Bamako, du président de l’AMM, Abdel Kader Sidibé, du maire du District, des conseillers et du représentant de l’Ambassade Royale des Pays-Bas.
rnTrois interventions ont sanctionné la cérémonie d’ouverture.

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CONFIANCE ENVERS L’AMM

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                Abdel Kader Sidibé qui a donné le premier ton de la rencontre fera savoir que “la lourde responsabilité qui vient de nous être confiée est le signe le plus qu’éloquent de l’estime et de la confiance dont bénéficie aujourd’hui l’AMM auprès de l’ensemble des organisations et structures de la décentralisation dans notre pays. Ce projet a été conçu par l’AMM et trois d’autres structures entre autres le ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales , la SNV-Mali et l’Ambassade Royale des Pays-Bas.
rn                En dehors de la confiance placée à l’AMM pour la gestion de ce projet, il traduit aussi la capacité de management de l’association.

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L’AMM, MAITRE D’OEUVRE ET BENEFICIAIRE

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                Ce projet lance de nombreux défis à l’endroit des élus locaux et services techniques des communes du District de Bamako. Puisqu’il s’appuie sur eux seulement en terme de mise en oeuvre mais aussi en terme de bénéficiaires. La structure qui logera le projet sera dénommée “Agence Bamako Agglo”. En dehors de ce projet, l’Association envisage la création des centres de développement territoriale qui apporteront une assistance aux collectivités locales en fonction de leur besoin spécifique.

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                 Cette initiative noble ne peut atteindre ses objectifs sans une mobilisation efficiente des conseillers qui animent. C’est pourquoi, le président a formulé ceci à leur endroit: “Je dirais donc à nos jeunes conseillers de faire preuve de flexibilité dans leur approche, dans un premier temps, d’écouter plus que de parler et prendre en compte les préoccupations de leurs partenaires que sont les communes sans pour autant dévier la structure de sa mission initiale”.

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LE CHANGEMENT AMORCE

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                Le deuxième Conseil National de l’AMM qui s’est tenu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) la semaine dernière a fait du changement qualitatif l’un des creneaux. Ce nouveau tournant se schématise par la mise en oeuvre de ce projet et il sera suivi d’autres surtout au niveau local, selon le président de l’AMM.

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UN TOURNANT IMPORTANT DANS LA VIE DES COMMUNES DU DISTRICT

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                Selon le représentant de l’Ambassade Royale des Pays-Bas, “cette cérémonie marque en effet un étape importante dans la vie du District de Bamako qui avait été tenu en marge du dispositif d’appui technique aux collectivités territoriales sans doute à cause du caractère très urbain des communes qui la composent mais aussi et surtout en raison de leur ancienneté. On a dû se dire : qu’elles n’ont pas besoin d’appui technique”.

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                Il poursuivra en disant : “l’expérience a montré que l’appui technique était indispensable tant il est vrai que les communes devraient se mettre au diapason des nouvelles compétences qui leur sont dévolues à travers la politique de décentralisation mise en oeuvre par le gouvernement malien”. L’AMM noue depuis de longues dates un partenariat fécond avec la Coopération Néerlandaise, cette coopération se présente sous diverses formes.

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                Ibrahima Féfé Koné, gouverneur du District de Bamako, soulignera pour sa part ceci: “avec une population qui dépasse les 2 millions d’habitants, la gestion de l’agglomération de Bamako constitue aujourd’hui une préoccupation hors de portée des seuls élus. La mise en place de moyens techniques comme ce projet piloté constitue la stratégie la mieux appropriée pour aider à résoudre les autres contraintes et difficultés”.

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                Ce projet pilote qui sera l’étendard des centres de développement territorial, vise l’épanouissement des collectivités décentralisées qui sont en quête d’autonomie.

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Mamoutou DIALLO (Stagiaire)

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