En prélude de la tenue du Forum de Bamako, prévu le 18 mai prochain, le président dudit forum, Abdoullah Coulibaly, accompagné d’une forte délégation a effectué une visite à l’hôtel de ville de Bamako pour échanger avec le Conseil du district de Bamako sur l’état des préparatifs de cet important événement. La rencontre a eu lieu le 14 avril 2023 dans les locaux de la mairie du district de Bamako.
Le président du Forum de Bamako s’est dit très satisfait de cette visite qui, selon lui, a été importante en termes de professionnalisme. “Nous avons rencontré une équipe professionnelle et bien préparée ce qui a fait qu’il n’y a pas eu une perte de temps”, dira-t-il.
Le président Abdoullah Coulibaly a dit avoir eu en face des gens disponibles et engagés pour faire avancer le Mali à travers le développement des populations à la base. Les échanges ont porté sur les problèmes profonds au niveau de la décentralisation et les acteurs ont jugé ensemble d’amener ce problème au niveau du CNT qui a souhaité être associé à la préparation du Forum.
Celui-ci, faut-il le rappeler, vise à mettre en synergie des équipes des principales structures du Mali pour ce qui concerne la recherche de solution et l’approche participative. Le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, a salué cette approche des organisateurs du forum qui, à l’en croire, a touchée toutes les acteurs de la société.
A ses dires, “aujourd’hui le monde traverse une crise. Nous avons une Transition qui a besoin d’informations. Elle a besoin d’expériences et ce sont des hommes d’expérience qui pensent, qui orientent, qui font la synthèse. Pour l’exécution, c’est au niveau des autorités de la Transition”.
Il a remercié le Forum d’avoir associé la mairie du district à ses préparatifs afin que les blocages qui se trouvent au niveau de la décentralisation entre les acteurs et l’Etat puissent avoir des solutions à travers les débats avec des propositions concrètes. Le maire a invité la presse à accompagner ce forum et exhorté les populations à être aux côtés des collectivités en respectant de payer les taxes.
“Sans la taxe, la cité ne marchera pas et la digitalisation que nous voulons faire, c’est pour que les citoyens comprennent qu’est-ce qui est fait de ce qu’ils payent comme taxe et en fonction de ça, la confiance va renaitre, le développement sera participatif”, a conclu le maire du district de Bamako.
Ibrahima Ndiaye