Fluidité de la circulation: l’approche du maire du District porte fruits

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A quelques mois de la tenue du Sommet Afrique-France à Bamako, en janvier 2017, les autorités du district ne dorment plus que d’un œil et demi. Le stress se lit, sur leurs visages. Après plusieurs tentatives de déguerpissement des voies publiques, sans succès, l’approche du maire du District porte ses fruits. Du moins, pour l’instant.

« Il est clair que  nous aurons affaire à des gens de mauvaise foi. Ceux qui feront preuve de patriotisme et de civisme seront traités avec respect. L’État exercera résolument sa force vis-à-vis de ceux qui s’opposeront à son autorité», avait-il déclaré, et d’ajouter, quelques jours plus tard : « « Dès samedi, nous dégagerons toutes ces zones ». Nous sommes à un mois de ces déclarations du gouverneur du District de Bamako, Hadi Traoré. Rien ! Les voies sont restées occupées de leur belle occupation.

Depuis, c’est le Maire du District, Adama Sangaré qui semble trouver la formule pour faire dégager les occupants des voies publiques. Après de nombreuses rencontres de concertation avec tous les groupes concernés, le maire du district, Adama Sangaré crée une Commission de libération du Boulevard du peuple et des voies adjacentes. Celle-ci est composée de transporteurs, de commerçants détaillants et de représentants de l’administration.

Mener des actions d’information et de sensibilisation des transporteurs, commerçants, riverains et autres usagers de la route ; veiller à la libération du boulevard et des voies adjacentes et assurer le suivi permanent pour la pérennisation des acquis, telle est la mission assignée à la commission. Et ça marche. Car, depuis quelques jours, certaines artères sont dégagées. Mais,  jusqu’à quand ?

Pour l’instant en tout cas, la commission est à pied d’œuvre et ses actions portent fruits. Dans le calme, sans policiers, gendarmes ou gardes, les occupants après des moments d’entretiens avec les sensibilisateurs, plient bagages. On est loin des opérations similaires de déguerpissement où tous les commerçants, même installés légalement, inhalaient le doux parfum des gaz lacrymogènes.

Mamadou TOGLA

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