La Cité des Trois Caïmans connaît un bouillonnement sans précédent avec les élections régionales qui pointent le nez. Le combat, manifestement, sera rude entre les nombreux concurrents qui visent l’Hôtel de ville de Bamako.
Tous les candidats au poste de maire du district de Bamako jurent leur détermination à apporter un mieux-être aux habitants de la capitale. Ils ont chacun des atouts. Toutefois, il y en a qui sont propres et d’autres qui trainent des casseroles à même de leur faire perdre la confiance des électeurs.
La capitale prépare les joutes électorales du 17 décembre 2017 dans une ferveur électrique. Elle est à la recherche de l’édile capable de redorer son blason.
Il y a deux semaines, nous dressions le portrait-robot de l’oiseau rare. Bamako a aujourd’hui besoin d’une autre gouvernance. Ceux qui l’on gérée par le passé n’ont pas donné grande satisfaction. Les Bamakois s’attendent légitimement à un homme neuf, porteur de changement positif.
Ceux qui sont mouillés dans des malversations, voire des magouilles ne devront plus prétendre au fauteuil de maire du district. Le futur maire de Bamako devra avoir un carnet d’adresses riche pour hisser la ville, poumon économique du Mali, au rang des grandes agglomérations africaines sur le plan de l’urbanisation et du développement des liens d’amitié et de coopération avec les grandes villes.
De grands chantiers attendent le prochain locataire de l’Hôtel de ville. Les Bamakois n’ont plus que faire du m’as-tu vu et de ceux qui ne pensent qu’à eux-mêmes et à leurs proches. Ils ont besoin d’un homme capable de propulser la capitale au-devant de la scène des grandes villes internationales.
Le maire devra avoir la capacité réelle à transformer la vie de la cité. Aujourd’hui, le district n’a plus de terres à vendre. Il y a de concurrents sérieux capables d’apporter le changement. Ils ont des idées et des initiatives pour faire de Bamako l’une des meilleures capitales africaines. Cela ne sera possible qu’avec le choix éclairé que fera la population.
Il est temps que l’on comprenne qu’il faut refuser l’argent et les gadgets des candidats corrupteurs qui, dès qu’ils sortent victorieux, oublient le peuple et ont pour seul leitmotive : “C’est mon argent qui m’a élu”.
Bara De Dara