La voracité des maires et des spéculateurs fonciers tapis dans certaines mairies et agences immobilières du pays ne doivent pas servir de prétexte pour occulter les questions essentielles sur l’avenir du District de Bamako. Faut-il maintenir l’Institut d’Economie Rurale (IER) avec toutes les conséquences sanitaires et sécuritaires que l’on sait sur les populations riveraines en plein cœur d’une zone habitée ? Telle est la question que nos autorités doivent trancher à un moment ou à un autre. Pour retarder coûte que coûte cette réflexion, qui parait inéluctable, les agronomes citadins de l’IER qui se sont entre temps embourgeoisés, n’hésitent pas à monter au créneau.
Créé en 1960, l’IER est un institut de recherche ayant pour mission de contribuer à la productivité agricole par des recherches mieux adaptées aux besoins du monde rural, de préserver les ressources naturelles, d’accroître la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs et d’assurer un développement rural durable faisant le secteur du développement rural, le moteur de la croissance économique du pays. Il compte 814 agents dont 250 chercheurs de diverses spécialités. Situé à Sotuba, il vient d’être rattrapé par l’urbanisation galopante de la ville de Bamako.
S’il est vrai que la place d’un agriculteur est dans son champ, il n’en demeure pas moins que la place des agronomes est aussi dans la campagne. Depuis la fin de la ruralisation des cadres, les techniciens du secteur agricole à l’image de beaucoup d’autres secteurs ont pris goût à la vie citadine au détriment de leur vocation d’homme de terrain. Rien que le fait de penser à une vie en campagne, certains travailleurs de l’IER ont la chair de poule. Pourtant, ils sont techniciens ou ingénieurs agricole ! En ce qui concerne la délocalisation de l’IER qui concerne la plus part des cadres Maliens du secteur agricole, même si le sujet parait tabou aujourd’hui, il n’en demeure pas moins qu’il est inéluctable dans un futur très proche. Tout comme l’a été l’aéroport d’Hamdalaye, la zone industrielle, les abattoirs et autres. À défaut de maitriser l’urbanisation galopante de nos villes, nos autorités doivent faire des choix plus ou moins douloureux. Dans ce cas précis, cédée aux caprices des travailleurs qui ont la phobie de la campagne au détriment de la sécurité et la santé des populations riveraines de l’IER, serait une erreur fatale. Même si les travailleurs ont gagné une bataille pour le maintien de la structure à Sotuba, il y a fort à parier que la guerre n’est pas finie. S’ils ont pu faire plier les autorités au sein desquelles ils sont fortement représentés, par contre il n’est pas évident qu’ils puissent étouffer la grogne populaire des victimes des activités de l’IER.
En effet, comme tous les champs au milieu des habitations, celui de Sotuba qui fait plusieurs hectares n’a pas que des avantages pour les populations riveraines. En plus des moustiques et autres insectes nuisibles qui pilulent dans la structure et ses environs surtout pendant l’hivernage, la cours de l’IER qui est un champ à perte de vue, est loin d’être un nid de sécurité. Bien au contraire, elle serait un cache idéal pour malfrats et autres bandits de grand chemin de Bamako. Selon un riverain, à chaque hivernage, le paludisme devient une préoccupation pour eux, compte tenu de la proximité des champs de l’IER. Il a ajouté, qu’à leurs yeux, la délocalisation n’est qu’une question de temps. Pour un autre riverain, le refus des travailleurs s’explique par le fait qu’ils vivent pour la plus part loin des calvaires que, eux ils endurent à côté de la structure. Au lieu de répondre aux vraies questions concernant ce sujet, certains responsables se font le plaisir de politiser cette affaire en accusant l’ex PM Cheick Modibo Diarra d’avoir voulu vendre l’IER à certaines agences immobilières de la place. S’il faut être logique avec soi même, qui a bradé nos sociétés et entreprises d’Etat pendant les 20 ans de notre démocratie ? Qui a bradé la zone aéroportuaire de Hamdalaye à travers l’ACI ? Qui et qui ont vendu les espaces publiques de nos villes ? Même si le manque de courage politique empêche beaucoup de répondre à ces questions ou même d’aborder la question en public, tel n’est pas le cas de CMD qui n’a surement rien à se reprocher. Alors, il serait sage qu’on ne se trompe pas de combat, si l’on veut rompre avec la tradition politique qui a plongé notre pays dans le chao qu’il connaît aujourd’hui. Même si nous ne sommes pas d’accord avec la cession de nos terrains à usage d’habitation aux agences immobilières, il n’en demeure pas moins que l’IER n’est plus à sa place.
A suivre dans nos prochaines parutions le cri de cœur de certains riverains qui demandent à l’Etat de penser pour une fois aux victimes quotidiennes du paludisme et des bandits dans les environs de l’IER.
Lamine Diallo
Bonjour.
L’ignorance est le comble de tous les maux dont souffre l’humanité. un ignorant se démasque par l’irrationalité de son argumentation,la calomnie, des preuves légères souvent stériles. “Tous ces affirmationnistes” envahissent notre pavée à tord sous prétexte qu’ils sont intellectuels. HUMMMM . quels intellectuels!
l’IER quittera un jour même ceux qui le convoitent iront aussi car dans ce monde bas monde, tout est mouvement donc dynamique.
mauvais élève soit relativiste!
Au moment où dans les pays développés ont cherche à reconstituer les espaces vert dans le ville nous on cherche à détruire les nôtres. Ignorance quand tu nous tient! je pense pour couper cour à tout ça il faut légiférer sur la question comme dans certains pays où la vocation agricole de certaines catégories de terres sont aliénables. Si l’extension de la ville arrive au niveau de ces terres, elles sont simplement contournées. En fait notre administration de l’habitat et de l’urbanisme a besoin de se moderniser dans sa tête. Partout dans le monde quand les villes ont commencé à s’agrandir anarchiquement, les concepts nouveaux d’habitants ont été inventé pour parer à la situation, nous n’avons pas besoin d’inventer mais de copier de manière intelligente seulement.
Oui , qui t a payé pour faire ce papier?
Il y des journalistes apatrides pire que le MNLA qui vivent en peine capitale comme ce monsieur.
Mr le journaliste, selon ta théorie on délocalise l hier pour les agences immobilières qui paiera la délocalisation?
Si demain Bamako s grandissait à nouveau et arrivait aux abords de l ier on fait quoi? Selon ta théorie on délocalise de nouveau.
Soyons sérieux, tu as pris l argent de kome cessé alors arrête de défendre ces sales corrupteurs.
S il y a des endroits à délocaliser dans notre capitale ce sont l assemblée nationale du mali, la grande mosquée du mali.Ceci ne vous intéresse pas car personne ne te donnera de l argent pour défendre leur délocalisation.
Mr Diallo arrête d écrire de tel papier
je pense que ce monsieur doit aller à l’IER pour voir et entendre par lui même avant de raconter ce qu’il ne connait pas.Comme il ne connait pas il pense que la décision des autorités est basée sur une pression ou autre chose. il ne crois même pas en la capacité d’analyse dont les autorités dispose avant toute prise de décision; on va délocaliser et si on arrive à la frontière du Mali on va aller faire la recherche ou? l’IER est délocalisé et décentralisé depuis très longtemps 1994. Ce dont on parle est le centre de Sotuba qui est la structure de recherche pour les régions de Koulikoro et le district de Bamako pour les besoin entre autres de l’agriculture urbaine et périurbaine qui nourrit en partie la ville de Bamako. En Europe on commence à faire l’agriculture sur les toits des maisons. lorsqu’il faut faire la recherche pour trouver des solutions écologiques pour les villes , Va ton encore délocaliser pour venir à Bamako?
Quand je vois comment Bamako se construit, je me pose la question si la Mali dispose vraiment d’ingénieurs urbanistes. Cet article est une preuve patente! Quelle ineptie? Cet auteur pense que tous les maliens sont des idiots!! A-t-il voyagé un peu? Si non je lui conseille un tour dans d’autres pays. Aucune ville ne peut se construire sans espaces agricoles. Vous êtes aveuglés par l’argent et vous rendez la vie impossible aux pauvres populations. Encore, il pose des problèmes sanitaires??? Il faut vraiment être un idiot pour penser qu’un domaine (un espace vert) pose des problèmes de cohabitation avec les habitats. Il faut que vous comprennez que l’Agriculture urbaine est une fonction essentielle de la ville et elle doit être prise au sérieux surtout pour une ville comme Bamako. C’était pour répondre à l’aspect superficiel de l’article. Sur le fond, inutile de parler du patimoine matériel et immatériel investi à l’IER, car il dépasse les capacités d’analyse de l’auteur de cet article
cet article vient à point nommé même si il deplaise à certains: les analyses sont nettes, la ferme doit être delocalisée car l’urbanisation l’exige. on nous parle de recherche, rien n’existe. la production agricole augmente chaque année lié à l’accroissement des terres cultivées alors que la hausse devrait être un fait de croissance du rendement lié à la recherche.
Mrs le journateux et le Jeune averti, je ne suis pas de la recherche. Mias une chose est certain, IER participe à la dépollution du District de Bko, grâce aux nombrés grands arbres qui plantés à Sotuba. Il faut voir aujourd’hui Bko est plein de véhicules de France au revoir. En principe le fonds de l’Environnement doit à IER pour l’élimination des gaz.
salut mon ami Sidibé, je suis un Assistant de recherche, je défends mes collègues seniors. Mais en parlant de la recherche à Sotuba moi je dis il n’en est rien là bas que du semblant faire. La recherche de l’IER ne se limite pas seulement à la ferme de Sotuba mes amis, ceux qui sont à Sotuba ont pris le goût de rester à Bko comme dit le journaliste, hostile à tout déplacement vers une zone rurale, c’est cela le mal. Sur les 300 ha restant, ils n’utilisent même pas le 1/3 pour leur soit disant recherche, c’est parce que les parcelles sont menacées qu’ils ont commencé de faire le semblant sinon au mois de février mars ce sont herbes sauvages qui étaient poussées par ci par là.
Waaouou! qui t’a payé Diallo? Vous pensez que un centre de recherche agricole est synonyme de ruralité! avez-vous jamais vu un champ experimental de l’IER? je crois non! il n’ya pas que des espaces a cultiver, il ya aussi differents laboratoires d’analyse.
Dillo, certainement que tu as dejà eu ta part dans le morcellemnet du parcelle de l’IER et au bord du fleuve!
saches que cette structure a plus d’un siècle meme si ce n’est toujours pas avec la meme denomination.
Mais vous pensez que ce sont les agents qui ont empeche le deguerpissement! non ce sont les bailleurs qui mettent leur sous dans la recherche dans ce maudits pays qui ont mis leur veto eux au moins savent ce qu’ils veulent!
Ne lui en voulez pas: c’est un ignard! si on le suit et etant donné que l’urbanisation est 2galopante”, lIER se retrouvera un jour dans un autre…pays!!!! 😆 😛 😀
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