La mairie du district de Bamako a organisé, le 23 octobre dernier, son traditionnel débat public sur le budget primitif 2024 qui se chiffre à 68 371 532 452 F CFA. L’événement était présidé par la 1re adjointe au maire du district, Mme Camara Fatimata Traoré, en présence de plusieurs élus, partenaires et des citoyens de la collectivité.
Le présent projet de budget 2024 s’inscrit en droite ligne du respect des textes législatifs et réglementaires, notamment l’article 179 de la loi n°2023-004 du 13 mars 2023, portant code des collectivités préparé par l’ordonnateur et soumis au vote de l’organe délibérant de la collectivité territoriale. Le vote du budget est précédé d’un débat public sur le projet du budget.
Cet exercice vise à favoriser la participation citoyenne de la recevabilité au cours de l’élaboration du budget primitif des collectivités territoriales.
Le projet de budget exercice 2024 de la mairie du district est équilibré en recettes et en dépenses à la somme 68 371 532 452 F CFA, contre une prévision de 79 733 077 030 F CFA en 2023, soit une diminution de 11 361 544 578 F CFA, environ 14,25 %.
Selon la 1re adjointe au maire du district de Bamako, Mme Camara Fatimata Traoré, ce projet de budget 2024 vise essentiellement à améliorer et à consolider les acquis de l’exercice 2023 en cours dans les domaines de la mobilisation des ressources, l’assainissement, l’aménagement et l’embellissement urbain, la mobilité urbaine, la santé et l’hygiène publique. La formation, l’équipement des services de voirie, la lutte contre l’insécurité routière.
Mme Camara a ensuite promis que les difficultés qu’a connues l’exécution du budget 2023, seront corrigées en 2024, notamment le faible niveau de tarification des équipements marchands, la délocalisation du poste de perception de taxes d’entrée et de sortie de véhicules de transport de Niamana et de Sénou entrainant un manque à gagner considérable au niveau des recettes.
L’incivisme fiscal des contribuables qui annihile les efforts de recouvrement des impôts et taxes, l’insuffisance de la subvention de l’Etat, singulièrement dans le domaine de l’assainissement, le faible niveau d’accompagnement des services d’assiette de l’Etat ont été soulignés.
Mme Camara, une fois de plus, a invité la population de Bamako à s’acquitter correctement du paiement des impôts, taxes et redevances, afin de donner à la mairie du district, les moyens de ses ambitions pour le développement de la ville.
Ibrahima Ndiaye