Le Programme de construction des logements sociaux initié par le Président de
Les espaces publics constituent l’un des principaux éléments d’embellissement des cités construites car ils contribuent à leur aération et au maintien du bon cadre de vie des habitants. Aussi, ils sont très utiles à ces habitants en leur permettant d’y effectuer les cérémonies occasionnant les regroupements de personnes, notamment les cérémonies funèbres, les manifestations lors des mariages et constituent aussi des lieux de repos surtout en période de grande chaleur.
De nos jours, force est de constater que ces espaces font l’objet de multiples agressions, d’occupation, de morcellement et de vente, créant ainsi la discorde entre les habitants desdites cités.
Plusieurs exemples peuvent illustrer cette situation comme entre autres: à la cité des 1008 logements, l’occupation des espaces verts a occasionné des disputes au sein de la population.
Il y a quelques années, à
Il y a construit, à titre privé, un grand immeuble pour servir de medersa. C’est bien de construire des centres de formation, mais pas quand même sur des espaces verts en asphyxiant les populations riveraines. "Cette medersa n’est autre chose qu’une école de base construite à but lucratif", nous a confié l’un de nos interlocuteurs sous l’anonymat".
Aussi, au niveau de cette cité, le projet de construction d’un marché a toujours divisé les populations et a failli créer un affrontement entre les jeunes et les dirigeants d’une association dénommée "Association pour le Développement de
Toutes ces occupations des espaces publics sont en train de se faire au vu et au su des hautes autorités et souvent même en complicité avec les agents de l’Office Malien de l’Habitat (OMH).
A l’allure où vont les choses, beaucoup de personnes se demandent si le beau "programme de construction de logements sociaux" initié par le Président de
En tout cas, si les autorités n’interviennent pas, les jeunes des 501 logements sont en train de s’organiser pour combattre l’occupation anarchique des espaces publics de leur cité. Affaire à suivre.
Moussa SIDIBE
Stagiaire