La 16ème session du conseil d’administration de la cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC) s’est tenue, hier jeudi, à la Mairie du district sous la présidence du 1er adjoint du maire, Hady Makan Keïta.
Pour la circonstance, l’ensemble des administrateurs qui siègent à ce conseil ont fait le déplacement. Il s’agit du directeur de la CTAC, Moussa Boccoum, l’édile de la commune II, Aba Niaré et les représentants des autres municipalités de Bamako.
Evoquant l’utilité de la CTAC, le 1er adjoint du maire a rappelé que la modification des textes de cette structure lui ai conférée des nouvelles perspectives lui permettant d’intervenir dans l’ensemble du territoire. C’est ainsi, dit-il, de Ménanka en passant par Markala jusqu’à Sikasso, le CTAC est maître d’ouvrage du projet d’amélioration de la compétitive des entreprises par la formation professionnelle.
A Bamako, la CTAC est le maître d’ouvrage du projet d’assainissement et de développement urbain de Bamako (PADUB), financé à hauteur de 20 millions d’euros, soit 13 milliards de francs CFA, par l’agence française du développement. Ledit projet comporte une composante « Assainissement » prévoyant la réalisation d’infrastructures dans les communes II et V, et une composante « Gestion urbaine » d’appui au renforcement des capacités en matière de gestion urbaine à l’échelle du district de Bamako.
A ce jour, confirme Hady Makan Keïta, les travaux de la commune V sont terminés et réceptionnés provisoirement. Et par contre, ceux de la commune II peine à voir le jour tant les travaux ont accusé un retard lié aux facteurs d’occupation de l’emprise des lieux par les commerçants, par les garagistes et par le réseau haute tension de l’EDM S.A. D’où cette réaction du directeur du CTAC, Moussa Bocoum, qui a invité les occupants à se conformer à la loi afin de permettre à sa structure de mener à bon port sa mission. A l’en croire, la CTAC a réalisé plusieurs travaux de surcreusement des caniveaux et des rivières pour prévenir les inondations dans la ville de Bamako.
Malgré ce contexte difficile, le président du conseil d’administration a indiqué que la CTAC a réalisé des résultats nets de 27 541 609 FCFA contre 15 341 113 à l’exercice précédent, soit une augmentation de 79, 52%. Ces résultats, a-t-il dit, ont contribué à une augmentation du budget prévisionnel de 2020 qui s’élève à la somme 777 660 457 FCFA.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net