Cabale contre Adama Sangaré : Des pyromanes fonciers veulent la tête du maire

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La gestion domaniale et foncière a toujours été un réel casse-tête dans le District de Bamako.  Mais malheureusement, la spéculation est devenue le sport favori de certaines personnes. Elles profitent de leur capacité de nuisance pour mettre une couche supplémentaire sur une fresque déjà mélangée. Dans cette pratique peu orthodoxie, et bien souvent ce sont les élus qui sont les premiers indexés, jetés en pâture et à la vindicte populaire. Le maire Adama Sangaré n’échappe pas aux agitations des pyromanes fonciers du District sous la conduite de l’Association Pour le Mali (APMA) de Adama T Coulibaly.

Approché pour connaitre les vrais motifs de la démarche des pyromanes fonciers qui projettent une marche de protestation, le Maire du District se dit très à l’aise sur sa gestion du patrimoine foncier qui relève de sa compétence et que par rapport à cette gestion, il ne cèderait ni au chantage ni aux agitations stériles de quelque aventurier du foncier à Bamako que ce soit. Depuis deux ans, l’actuel maire de Bamako  mène, sans tambours ni trompettes, une guerre sans merci contre les pyromanes fonciers qui mettent en mal la paix sociale.

Avant même d’entrer en fonction, comme Louis, le Maire de Bamako, est déjà coupable. Parce que de ce syllogisme qui frise la superstition, le Maire, c’est la gestion foncière, or la gestion foncière c’est la magouille, donc le maire c’est la magouille.

C’est à partir d’un tel raisonnement que certains  pyromanes, qui se sont  buté à l’intransigeance de l’actuel maire du District de déclasser certaines parcelles relevant du domaine du District qu’ils convoitent pour de douteuses causes et après avoir épuisé toutes les voies de recours, projettent une marche contre la rigueur et la détermination de Adama Sangaré de protéger le patrimoine foncier  de Bamako.

N’ayant pas le courage d’affronter le maire, les pyromanes  se cachent derrière des associations montées de toutes pièces, qu’ils instrumentalisent pour leurs desseins. « Il faut dénoncer le Maire du District ; il faut marcher contre Adama Sangaré, Adama Sangaré a morcelé tout Bamako (les collines, les rivières, les marigots)…, Adama est plus dangereux que AQMI !»

Mais la vérité, c’est que le maire, Adama Sangaré a tout simplement refusé de tremper dans la magouille et de brader le patrimoine foncier du District aux pyromanes qui ne reculent devant rien. La détermination du maire du District ne fait l’ombre d’aucun doute. Depuis deux ans, il mène, sans tambours ni trompettes, une guerre sans merci contre les spéculateurs et spoliateurs fonciers .

En réalité, il ne s’agit pas d’un combat pour sauvegarder  les espaces verts et airs de jeu des jeunes qu’on veut brandir en épouvantail, encore moins le morcellement de la colline de Koulouba et de Badalabougou (chose qui relève de la pure affabulation). Mais il s’agit tout simplement du chantage sur le maire afin de l’amener à livrer aux pyromanes notre patrimoine foncier pour alimenter leurs fonds de commerce ou de campagne.

L’Association s’appel « Appel du Mali » (APMA). Elle a été crée le 1er mars 2011 par un étudiant du nom de Adama T Coulibaly demeurant à Lafiabougou  (Récépissé N°368/G-DB du 20 Mai 2011).
Le but de l’Association est : « promouvoir la citoyenneté et l’amour de la patrie ; contribuer à l’enracinement de la démocratie au Mali et en Afrique ». Toutes choses qui sont loin de l’instrumentalisation des pyromanes.

En plus de cette incohérence, dans le tract diffusé, il ne fait mention au-delà de la date d’aucun lieu de rassemblement et d’aucun itinéraire. Toutefois, dans  la lettre d’autorisation de marche de protestation date du 15 novembre et déposée 18 novembre au Maire de la commune III sous le cachet « urgent et confidentiel » .Toute chose qui est contraire aux princes  de demande d’autorisation de marche, il est écrit que  le lieu de regroupement est devant la cathédrale pour aller en direction de la mairie centrale point d’arrêt de la manifestation .

Le requérant Adama T Coulibaly sollicite « l’obtention d’une autorisation de marche pacifique pour montrer notre aberration aux plus hautes autorités de la république ».

En cas de refus d’autoriser la marche pacifique de se tenir l’association appel du Mali (APMA) se réservera le droit d’organiser la marche de façon spontanée.
En effet, comme on peut voir à travers les tracts disséminés depuis un certain temps, la supercherie est tout simplement comique. C’est une Association à la consonance singulière qui appelle à une marche de protestation contre le Maire du District et non une «Association des victimes de Adama Sangaré ».
Nouhoum DICKO

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